Alors son maître le conduira jusqu'à la judges- Si le serviteur a refusé d'être libre, il devait être apporté aux juges, אלהים Elohim, dieux, dans l'original; les magistrats étant ainsi appelés, comme les représentants visibles de Dieu sur la terre. Psaume 1:6 . Jean 10:34 . Romains 13:1 . La LXX le rend προς το κριτηριον θεου, au jugement de Dieu; par quoi ils entendent, très probablement, le sanctuaire et l' oracle : mais le vrai sens semble être que le maître devait amener son esclave aux juges temporels, afin qu'ils puissent prendre connaissance de l'affaire ; ce qui a été fait, il devait apporterle serviteur à la porte, ou poteau de porte de sa maison, Deutéronome 15:16 et y perça l'oreille avec un poinçon, en signe d'esclavage perpétuel.

Le mot pour toujours, signifie jusqu'à la fin de sa vie; l'homme ayant refusé l'avantage du jour du jubilé, et se soumettant volontiers à une vie d'esclavage. Cette coutume de percer les oreilles des serviteurs est évoquée dans Psaume 40:6 et impliquait l'obligation constante du serviteur d' écouter les ordres de son maître. La coutume dura longtemps en Syrie et en Arabie, comme il ressort de Juvénal, sam. je. 159 qui fait parler ainsi un esclave syrien :

"Bien que né esclave, bien que mes oreilles déchirées soient bor'd, 'Ce n'est pas la naissance, c'est l'argent qui fait le Seigneur."
Et Pétrone dit, pertunde aures, ut imitemur Arabes ; portons les oreilles pour imiter les Arabes. Cette coutume de percer les oreilles des esclaves est encore courante dans les Indes orientales et dans diverses autres régions, et a de là été dérivée même chez des nations entières, qui ont fait de la marque originale de la servitude un insigne d'honneur, en portant de grandes bagues dans leurs oreilles. Voir les Sympos de Xénophon. lib. 2 : bouchon. 1.

Continue après la publicité
Continue après la publicité