Car le roi de Babylone se tenait debout, &c. — Car le roi de Babylone se tenait debout, &c. — Il tire au sort, mélange ou mélange les flèches ; il interroge par images, il verse ou enfonce le foie ou les entrailles. Ézéchiel 21:22 . A sa droite est le sort contre Jérusalem, de nommer des capitaines pour ouvrir la bouche au massacre. La méthode de divination par flèches est encore en usage chez les Turcs et les Arabes idolâtres, et est ainsi bien décrite par D'Herbelot : « Les Arabes idolâtres utilisaient une sorte de lots, qu'ils appelaient lots par flèches.

Ces flèches étaient sans tête ni plume, et s'appelaient dans leur langue Achdah ou Azlam. Ils étaient au nombre de trois, renfermés dans un sac, tenu dans les mains de celui qu'ils appelaient Mohaver Hobal, ou le devin ; qui a donné des réponses pour Hobal, une ancienne idole dans le temple de La Mecque avant la venue de Mahomet. Sur l'une de ces flèches était écrit : Commande-moi, Seigneur. Sur la seconde, Interdit, ou empêche, Seigneur : la troisième flèche était vierge.

Quand quelqu'un voulait décider d'une action, il allait chez le devin avec un présent ; qui a tiré une des flèches de son sac ; et si la flèche du commandement apparaissait, l'Arabe s'occupait aussitôt de l'affaire ; si celle de l'interdiction apparaissait, il différait d'un an l'exécution de son entreprise : lorsque sortait la flèche blanche, qui s'appelait en arabe Minih, il devait redessiner .

Les Arabes consultaient ces flèches sur toutes leurs affaires, et particulièrement sur leurs mariages, la circoncision de leurs enfants, leurs voyages et leurs expéditions à la guerre ; ils s'en servaient aussi pour partager toute chose, et particulièrement les parties de la victime ou du chameau, qu'ils sacrifiaient sur certaines pierres, ou sur certaines idoles, qui étaient placées autour du temple de La Mecque. Mahomet, dans le chapitre du Coran intitulé Maidat, ou « de la table », au début, où il parle des choses interdites aux musulmans, interdit expressément cette pratique en ces termes ; Ne faites aucune division avec les flèches du sort." Voir Bibliothèque Orientale, sous le mot ACDAH.

Les auteurs de l'Histoire universelle remarquent que cette coutume superstitieuse de deviner par des flèches était utilisée par les anciens Grecs et d'autres nations. Le Commentaire de saint Jérôme sur le présent passage s'accorde de façon frappante avec ce qu'on nous dit de la coutume susmentionnée des vieux Arabes ; « Il se tiendra (dit-il) sur la route, et consultera l'oracle à la manière de sa nation, afin de jeter des flèches dans un carquois, et de les mélanger ensemble, étant écrit ou marqué avec les noms de chaque peuple, que il peut voir de qui sortira la flèche, et quelle ville il doit d'abord attaquer." Voir les Antiquités de Potter, vol. 1 : p. 334 et Discours préliminaire de Sale au Coran, p. 126.

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