Il a armé ses serviteurs entraînés— Le mot original pour armé, iarek, peut signifier mener ou tirer au combat ; mais Houbigant pense que le Samaritain lit le vrai, en accord avec la LXX, ce qui le rend ηριθμησε, il a compté ; et pourrait être rendu en français, dit-il, faire la revue, pour faire une revue. Il le rend dans son recensuit de traduction . D'après cela, Abram fit une revue de ses serviteurs ou domestiques, qui étaient nés dans sa maison, et qu'il avait formésou initiés, aussi bien aux arts et à la religion, qu'aux armes ; et les trouvant trois cent dix-huit hommes de combat, avec ceux-ci il poursuivit l'ennemi jusqu'au lieu, appelé plus tard Dan, près de la source du Jourdain, voir Josué 19:47 .

Juges 18:29 . où, les reconnaissant, il se divisa lui-même et ses serviteurs, ainsi que ses trois confédérés ; Genèse 14:13 qui l'a très probablement assisté, en deux parties; et tomba ainsi sur l'ennemi de nuit, et remporta une victoire complète sur eux ; les poursuivant jusqu'à Ho-bah, un lieu nulle part ailleurs mentionné dans les écrits sacrés, mais décrit ici comme ayant été à gauche de Damas, une ville de la plus vénérable antiquité, dont nous aurons l'occasion de parler plus en détail ci-après.

RÉFLEXIONS. — Bien que Dieu afflige ses enfants, pourtant, lorsque leur cas semble le plus désespéré, l'aide est à portée de main. Maintenant, Lot se donnait pour perdu, lorsque le courage et la conduite d'Abram le rachetèrent de la servitude. Un fugitif de la bataille informe Abram du désastre ; et il se résout immédiatement à poursuivre. Non pas l'ambition, mais la charité éveillait son esprit de guerre ; ce n'était pas pour s'enrichir, mais pour récupérer son ami. Nous avons ici,

1. Ses préparatifs : ses propres serviteurs et les forces de ses complices. La sienne s'élevait à trois cent dix-huit, une grande famille, mais une petite armée : mais ce qu'ils voulaient en nombre, ils le comptaient en fidélité, en courage et en obéissance. Ils étaient entraînés, non aux armes, pour leur métier, mais pour leur défense ; ou plutôt entraîné dans les pas de la foi et de la piété d'Abram, et donc prêt à le suivre, comme confiant de la protection divine sous un tel général. Observez, (1.) Bien que la guerre soit extrêmement loin d'être souhaitable, elle n'est pas toujours illégale.

(2.) Ce seront les meilleurs soldats, les plus pieux. Bien que la religion ne souffre pas que les hommes soient querelleurs, elle les empêche toujours d'être des lâches. (3.) C'est hautement l'intérêt et le devoir de chaque général d'avoir ses soldats disciplinés dans la vérité : la profanation et l'impiété ne peuvent que tendre à faire peur aux hommes de mourir, à moins qu'ils ne soient vraiment désespérés. (4.) Une grande famille est une grande charge : heureux le maître, qui comme Abram, non seulement pourvoit à leurs corps, mais prend aussi soin de leurs âmes.

2. Leur marche et l'attaque nocturne de ces rois confédérés : courageux au dernier degré, et si sagement dirigés, qu'Abram puisse rivaliser avec les plus grands généraux. On aurait pu appeler témérité d'attaquer une si grande armée avec une telle poignée d'hommes ; mais Abram avait pour lui le Seigneur des armées, et alors il y avait plus pour lui que contre lui. Apprenez, (1.) Lorsque nous sommes engagés dans une bonne cause, nous sommes tenus de faire confiance au Seigneur puissant dans la bataille pour le succès. (2.) En temps de guerre, la politique est généralement plus efficace que la force.

3. Leur victoire complète. Leurs ennemis sont poursuivis jusqu'à leurs villes clôturées, et tous les captifs et dépouilles laissent une proie au conquérant. Comme c'est pour l'amour de Lot que l'expédition a été entreprise, il est d'abord mentionné et appelé le frère d'Abram, non seulement à cause de leurs relations familiales, mais de leur religion. Noter; (1.) Nous devons être prêts à donner notre vie pour les frères.

(2.) Leur méchanceté envers nous n'affecte pas notre devoir envers eux : nous devons pardonner, non seulement à nos ennemis avoués, mais ce qui est plus difficile à supporter, l'ingratitude de nos amis. (3.) Une nation s'en sort mieux pour un homme juste. Pour l'amour de Lot, tous les habitants de ces villes qui ont été faits prisonniers, sont récupérés.

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