Et ils entendirent, etc. — Cela peut être rendu, et ils entendirent le bruit du Seigneur Dieu s'avançant ou venant dans le jardin, à la baisse, ou dans la fraîcheur du jour, que ce soit le matin ou le soir. Le mot, que nos traducteurs rendent voix, קול Koll, désigne toute sorte de son; et la racine de ce mot, que nous rendons marche, dénote un mouvement local, une marche, d'une manière ou d'une autre. Le mot קול koll, son, est appliqué à deux apparitions de la Divinité : l'une mentionnée, 1 Rois 19:12 . Après l'incendie, un petit bruit encore ; et dans Ézéchiel 1:24 . Le bruit des grandes eaux, comme le bruit du Tout-Puissant ; le son de la parole, comme le son d'un hôte.Or il est observable que, dans ces deux passages, la présence du Seigneur est décrite, 1° dans le son encore petit ; et, 2°, dans le bruit fort et élevé des eaux, une hostie, &c.

d'où l'on peut être amené à conclure que rien de certain ne peut être déterminé concernant l'espèce de son qui était, pour Adam au paradis, l'indice de la présence de Jéhovah. C'était un son, c'est évident, bien connu d'Adam ; et un son, sans aucun doute, suffisamment déclaratif de la grandeur et de la gloire divines : mais le plus probable, au temps de leur innocence, plutôt doux que formidable. Pour les pécheurs, la voix du Seigneur est le tonnerre ; à ses saints, c'est la petite voix douce de la paix et de l'amour.

Beaucoup d'écrivains ont supposé que c'était la seconde Personne divine, l'éternelle , qui est apparue ici particulièrement à Adam ; et beaucoup ont beaucoup écrit sur la manière de l'apparition divine. Le sentiment est très agréable et a beaucoup de probabilité. Les Targums de Onkelos et Jonathan paraphraser ce passage ainsi, ils ont entendu la voix de la Parole du Seigneur Dieu, sans doute, la Parole essentielle de Dieu, qui était depuis fait chair, et elle a habité parmi les hommes.

Si aussi, comme beaucoup l'ont supposé, il est apparu à Adam sous une forme humaine, comme un gage de son incarnation dans la plénitude du temps, alors on pourrait littéralement dire qu'il vient se promener dans le jardin dans la fraîcheur du jour, ou à le vent du jour, pendant la brise du soir ; et ce vent pourrait amener plus tôt le son de la voix et des pas de cette glorieuse Personne aux oreilles d'Adam et de sa femme, ce qui les avertit de son approche proche et les fit hâter leur fuite.

Et Adam et sa femme se cachèrent, etc. — La honte fut le premier fruit de leur péché : un autre, et celui qui accompagne toujours plus ou moins la culpabilité est mentionné ici ; à savoir, un désir de fuir sa présence, qui pour l'homme, dans son état de pureté, doit avoir été la plus haute joie. Tels sont les effets naturels du péché, qui rend aussi les hommes fous et pleins de culpabilité consciente ; car qui peut fuir sa présence, qui discerne les secrets mêmes du cœur ? pourtant, comme le premier couple déchu, tous les pécheurs recherchent la même ressource vaine et oisive. Ils ont honte, et se cacheraient donc de Celui dont les yeux sont comme une flamme de feu !

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