Par quoi, en effet, il devine — Cette coupe, que la Septante appelle κονδυ, kondu, le nom égyptien d' une coupe, était un gobelet ou un bol, pense-t-on, avec un grand ventre. C'est clair, c'était une coupe utilisée à des fins communes ; car l'intendant dit : n'est-ce pas là que boit mon seigneur ? Il est évident aussi, de Genèse 44:15 que divin signifie connaître ou prédirechoses qui sont au-delà de la portée des compréhensions communes : il est donc probable qu'il y avait une sorte de divination par des coupes alors en usage parmi les Égyptiens. Les Grecs et les Romains, qui tiraient une grande partie de leur religion d'Égypte, pratiquaient cette méthode de divination, notamment en observant le pétillant du vin dans leurs libations. Il ne s'ensuit cependant pas que Joseph ait réellement pratiqué un tel art ; on peut supposer que l'intendant n'a posé cette question que pour faire croire aux frères qu'il l'a fait ; et peut-être, parce qu'il est un interprète connu des rêves, les gens pourraient croire qu'il était habile en divination.

Quelques interprètes, de bonne autorité, pensent que, comme le mot originel signifie parfois simplement essayer, ou faire expérimenter, ch. Genèse 30:27 . 1 Rois 20:33 le passage pourrait être exposé ainsi, et par lequel en effet il ferait l'épreuve, à savoir, de votre honnêteté. D'autres, qui rapportent le mot elle, non à la coupe, mais au vol, liraient, ne va-t-il pas, en faisant l'essai, le rechercher ? c'est à dire. imaginez-vous que votre vol puisse être caché à celui qui est si sagace à découvrir des secrets ? Mais comme Joseph, au verset 15, parle à titre d'Égyptien, toujours désireux de se cacher d'eux, je pense plutôt qu'il se réfère à quelque coutume ou méthode de divination parmi les Égyptiens. L'auteur des Observations sur les passages de l'Écriture sainte observe que « lorsque M. Norden était à Derri, dans l'autre partie de l'Égypte, ou plutôt en Nubie, dans une situation très dangereuse, dont lui et sa compagnie s'efforcèrent de se dégager en exerçant un grand esprit; un Arabe méchant et puissant a dit à un de ses gens qu'ils lui ont envoyé d'une manière menaçante, qu'il savait quelle sorte de gens ils étaient; qu'il avait consulté sa coupe, et avait trouvé par là qu'ils étaient ceux, dont un de leurs prophètes a dit, que les Francs viendraient déguisés, et, passant partout, examineraient l'état du pays, et ensuite ameneraient un grand nombre d'autres Francs, conquérir le pays, et exterminez-les tous." Nord. Voy. vol. 2: p. 150.

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