Par la foi, Abraham offrit Isaac : — Voir les passages en marge. Il fait partie du bureau de l'histoire d'assigner les causes des faits relatés. Dans ces faits donc qui ont plusieurs causes, dont la principale ne peut être suffisamment connue, l'inférieur vient proprement prendre sa place. Ainsi, bien qu'il soit très évident que le dessein principal du commandement était de révéler à Abraham, par l'action au lieu de paroles, la rédemption de l'humanité ; pourtant comme c'était une faveur d'une nature très élevée, et conférée à Abraham à sa demande sérieuse, il était juste qu'il s'en jugeait digne par une épreuve proportionnée, agréable à ce que nous trouvons dans l'Écriture (être) manière de traiter avec ses fidèles serviteurs.

C'est pourquoi il a plu à Dieu, par la manière même dont ce mystère a été révélé, de tenter ou d'éprouver Abraham : où le fait de faire de la faveur elle-même l' épreuve de son mérite, a toute l'élégance et la beauté supérieures, qui est de être conçu dans les dispensations de la Sagesse divine seulement. Or, comme la raison principale de l'ordre ne pouvait être commodément expliquée par l'historien sacré, cette raison inférieure du procès est assignée par lui, et l'apôtre par lui, avec une vérité et une convenance frappantes.

Et il est à remarquer que la manière même d'enregistrer cette raison montre qu'il s'agit bien de ce qui a été suggéré, inférieur. Car il n'est pas dit que Dieu a donné cet ordre de juger Abraham, ce qui exprime une raison principale ; mais qu'en donnant l'ordre, Dieu l'a éprouvé, ce qui implique tout au plus un ordre inférieur.

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