Mais quiconque regarde, etc. — Ο δε παρακυψας : Celui qui a incliné la tête ou s'est penché, plus curieusement pour fouiller dans n'importe quoi. Le mot est utilisé concernant les disciples se prosternant curieusement et intensément pour fouiller dans le sépulcre de notre Seigneur, Luc 24:12 . Jean 20:5 ; Jean 20:11 : Jean 20:11 .

Mais l'image que l'apôtre semble avoir ici devant l'esprit, est très probablement la même que celle exprimée 1 Pierre 1:12 . Quelles choses les anges désiraient examiner ; : Dans quelle expression il y a une référence la plus claire à la posture des deux chérubins qui se tenaient au-dessus de l'arche de l'alliance dans le temple juif.

Voir Exode 25:20 . Saint Jacques représente un chrétien zélé et sincère comme regardant dans l'évangile, et le recherchant curieusement, afin qu'il puisse le comprendre, et par la grâce vivre en conséquence ; regardant, de la même manière diligente et prudente, que les chérubins étaient représentés se prosternant et regardant dans l'arche : et ceci par opposition au chrétien insouciant, qui est comme un homme qui jette une vue passagère de son visage dans un miroir , et oublie maintenant ce qu'il a vu, et tourne ses pensées vers autre chose.

Les effets heureux d'un regard si attentif dans le verre ou le miroir de l'évangile sont magnifiquement représentés, 2 Corinthiens 3:18 . En appelant l'évangile une loi parfaite, saint Jacques semble avoir insinué aux chrétiens juifs, qu'il n'y avait aucune nécessité pour eux d'ajouter l'observation de la loi de Moïse à celle de la loi chrétienne ; la loi chrétienne étant parfaite par elle-même, et sans cet ajout : et en l'appelant la loi de la liberté, il semble aussi avoir brièvement laissé entendre que la loi cérémonielle a été abolie par la venue du Christ, ou que la religion chrétienne les avait libérés de toute autre obligation envers cette loi.

Mais c'étaient là des vérités ingrates, contre lesquelles ils avaient tant de préjugés, qu'il ne pouvait que les insinuer, à moins qu'il n'eût envie de leur faire perdre la fin de son écriture. Il y a en effet une autre raison qui peut être alléguée pour l'expression de l'apôtre en ce lieu ; à savoir que, comme la loi était un service si lourd et traitait les hommes avec une telle rigueur, elle produisait un esprit de servitude ; tandis que le service facile et le traitement doux de l'évangile produisent un esprit d'amour et de liberté filiale. C'est un sujet que saint Paul a fréquemment développé dans ses épîtres.

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