Et ceci est le récit de Jean , &c. — Ces versets seraient mieux rendus ainsi, Maintenant c'est le témoignage de Jean, (mentionné Jean 1:15 .) Quand les Juifs envoyèrent des prêtres, &c. Jean 1:20 puis il a avoué, &c. Les dirigeants de Jérusalem ayant été informés que la sainteté, le zèle et l'éloquence extraordinaires du Baptiste, ainsi que la solennité de son baptême, avaient fait une si grande impression sur le peuple, qu'ils commençaient à penser qu'il pourrait être le Messie, résolu que certains d'entre eux, dont la capacité et la science les rendaient à la hauteur de la tâche, allaient l'examiner.

Lorsque ces messagers arrivèrent à Béthabara, ils demandèrent au Baptiste s'il était le Messie, ou Elie, ou ce prophète dont on disait qu'il se levait et inaugurait le Messie, dont la venue était à ce moment-là une attente générale ? Et c'est le récit de Jean ; c'est le témoignage que Jean rendit publiquement à Jésus lorsque les Juifs, c'est-à-dire le sanhédrim, ou grand conseil de la nation, qui prirent connaissance de la prétention que toute personne faisait au caractère et à la fonction d'un prophète, envoyèrent des prêtres et des lévites. de Jérusalem, des personnes de la première considération pour l'étude et la fonction, et qui, étant entretenues aux dépens du public, avaient de meilleures occasions d'étudier la loi et d'acquérir des connaissances, pour lui demander : Qui es-tu ?"Quel caractère te prends-tu !" La question ne concerne pas sa fonction, mais sa personne.

Et il a avoué et nié non, mais dans les termes les plus forts a solennellement protesté que je ne suis pas le Messie;« Je sais que les gens commencent à me considérer comme leur Libérateur tant attendu ; mais je vous le dis clairement, ils se trompent. A tout juge honnête, la déclaration que Jean fit si librement en cette occasion aux prêtres et aux Lévites, et qu'en d'autres occasions il répéta publiquement devant le peuple, apparaîtra comme une preuve solide de sa mission divine, bien qu'il n'accomplisse aucun miracle; car lorsque des députés d'un corps aussi auguste que le sénat d'Israël semblèrent signifier (quoique probablement avec un mauvais dessein) que, pour le reconnaître comme le Messie, ils ne voulaient qu'une déclaration de lui-même ; s'il avait été un imposteur, il aurait immédiatement saisi les honneurs qu'on lui offrait et se serait donné pour le Messie ; mais il était animé d'un autre esprit ; l'intégrité et la vérité étaient évidemment les guides de sa conduite. Pourquoi donc devrions-nous douter de sa mission, puisqu'il revendiquait expressément le caractère de messager de Dieu ?

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