Sauvez, Seigneur, &c.— Seigneur, sauvez le roi : Il nous entendra, quand nous l'appelons : Ou, Et nous entendra, quand nous appelons. Hobigant et Mudge.

RÉFLEXIONS.- Nous avons ici,

1. La question des requêtes du peuple : Qu'au jour de la détresse, le Seigneur défende son roi, que ce soit contre des complots secrets ou des violences ouvertes ; et que le Dieu de Jacob , dont le soin providentiel de lui était si éminent, montrerait la même tendre considération à leur souverain, le fortifiant avec une puissance spirituelle, et de son sanctuaire l'envoyait conquérir et vaincre: afin que tous ses sacrifices soient acceptés, et ses prières gracieusement exaucées ; chaque désir couronné de succès, et chaque demande exaucée.

Noter; (1.) La plus haute dignité ne peut se prémunir des troubles, et les couronnes en particulier sont souvent bordées d'épines. (2.) Personne n'a plus besoin de nos prières que ceux dont la hauteur de rang les expose à tant de tentations. (3.) Lorsque nous commençons par un sacrifice de prière, nous pouvons espérer terminer par des chants de louange.

Le roi Messie a vu de nombreux jours de détresse, du berceau à la tombe, et, lorsqu'il a pleuré, a été entendu et holpen. Son Dieu l'a soutenu ; des espérances angéliques le fortifièrent ; son offrande était un sacrifice d'une douce odeur, agréable à Dieu ; et tout le désir de son cœur, concernant le salut des fidèles, fut alors exaucé.
2. Ils promettent de se réjouir devant Dieu : Nous nous réjouirons, lorsque ces requêtes seront accordées ; alors la louange de tous sera attribuée au glorieux auteur du salut ; et en son nom nous dresserons triomphalement nos bannières.

Les triomphes de Jésus sont des sujets de plus grande joie pour les fidèles ; dans son salut ils se réjouissent, voient tous leurs ennemis mis à leurs pieds, et dressent leurs bannières triomphantes : mort, où est ton aiguillon ? O tombe, où est ta victoire? Merci à Dieu qui nous donne la victoire par Jésus-Christ notre Seigneur ; et à ses pieds la couronne du croyant fidèle sera à jamais posée, et criant de joie il criera toujours : Digne est l'Agneau qui a été immolé de recevoir la bénédiction et la gloire.

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