Sur toute âme, etc. — On voit par ces deux versets et le chap. Romains 1:16avec quel soin saint Paul l'énonce, qu'il n'y avait maintenant sous l'Evangile aucune autre distinction nationale entre Juifs et Gentils, mais seulement une priorité dans l'offre de l'Evangile ; ce qui peut encore plus nous satisfaire, que la distinction sur laquelle saint Paul insiste tant ici, et tout au long de la première partie de cette épître, est nationale ; la comparaison étant entre les Juifs, comme nationalement le peuple de Dieu, et les Gentils, comme non le peuple de Dieu avant le Messie ; et que sous le Messie, les professeurs du christianisme, composés principalement de païens convertis, étaient le peuple de Dieu, reconnu et reconnu comme tel par lui, les Juifs incrédules étant rejetés, et les païens incrédules non reçus ; mais que pourtant, personnellement, les Juifs et les Gentils, chaque personne, sera punie pour ses propres péchés particuliers ;

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