(8) Je veux donc que les hommes prient partout, en élevant des mains saintes, sans colère et sans doute. (9) De la même manière aussi, que les femmes se parent de vêtements modestes, avec pudeur et sobriété ; pas avec des cheveux tressés, ou de l'or, ou des perles, ou un ensemble coûteux ; (10) Mais (ce qui convient aux femmes professant la piété) avec de bonnes œuvres. (11) Que la femme apprenne en silence en toute sujétion. (12) Mais je ne permets pas à une femme d'enseigner, ni d'usurper l'autorité sur l'homme, mais de se taire.

(13) Car Adam fut d'abord formé, puis Eve. (14) Et Adam n'a pas été trompé, mais la femme trompée était dans la transgression. (15) Nonobstant, elle sera sauvée en procréation, si elles continuent dans la foi et la charité et la sainteté avec sobriété.

Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de grossir nos pages par un commentaire sur ce qui est si simple qu'il n'en faut pas. Je ne retiendrai donc le Lecteur que d'observer, sur la dernière partie de ce paragraphe, un mot ou deux, par rapport à ce qui est dit de nos premiers Parents. La question est de savoir si le Saint-Esprit, par Paul, voulait rejeter tout le blâme sur la femme, étant trompée ; quand il est dit qu'Adam ne s'est pas trompé ? J'avoue que je n'ose pas en parler décidément.

Mais pourtant, je pense plutôt, l'homme était le plus grand transgresseur des deux. La Femme a été trompée par la subtilité du Serpent. Mais Adam n'a pas été trompé, dit le Saint-Esprit. Et, comme il a péché contre la lumière et la connaissance ; et a choisi d'être impliqué avec sa femme dans la ruine, plutôt que d'obéir à Dieu; il devrait sembler, qu'il était le pécheur le plus audacieux. Mais, quoi qu'il en soit, la douce conclusion de la promesse, par laquelle se termine le Chapitre, vient au soulagement de tous deux, d'une manière très gracieuse.

Elle sera sauvée en procréation ; c'est, pas une promesse absolue, que les femmes de la foi, et dans l'amour de Dieu, seront toutes portées à travers l'heure de l'extrémité de la nature, en portant des enfants ; malgré la sentence sur la première femme, dans le jardin, pour sa transgression, que dans la douleur elle devrait enfanter des enfants : Genèse 3:16 .

car nous savons bien que bien des femmes gracieuses sont mortes en cette saison. Mais la promesse semble être de nature spirituelle. Et la procréation dont il est ici question est de la postérité d'Ève, c'est-à-dire Christ. Dans sa procréation, elle (et toute la foi en Christ comme elle) sera sauvée, nonobstant les transgressions originales et réelles d'elle-même et de tous ses enfants. Cela me semble être le sens du passage.

Ève elle-même, considérée personnellement, ne pouvait avoir d'autre intérêt pour la promesse que dans ce sens spirituel, ou quelque peu similaire, puisqu'elle-même était morte depuis des siècles avant que cette promesse ne soit donnée.

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