(51) Et il arriva que, quand le temps fut venu où il devait être reçu, il se tourna résolument pour aller à Jérusalem, (52) Et envoya des messagers devant lui: et ils allèrent, et entrèrent dans un village des Samaritains, pour se préparer pour lui. (53) Et ils ne le reçurent pas, parce que son visage était comme s'il allait à Jérusalem. (54) Et quand ses disciples, Jacques et Jean, virent cela, ils dirent : Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume, comme fit Elie ? (55) Mais il se retourna et les réprimanda, et dit : Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes. (56) Car le Fils de l'homme n'est pas venu pour détruire la vie des hommes, mais pour les sauver. Et ils sont allés dans un autre village.

Je crains qu'au moment où Jésus soit reçu, cela ne veut pas dire que son ministère public dans la prédication était maintenant presque terminé ; car, selon tous les calculs, la crucifixion du Christ était, au moins, six mois après. Mais, probablement, cela signifie, qu'il était maintenant arrivé quand il devrait monter de Galilée à Jérusalem ; car après cela, nous ne retrouvons plus notre Seigneur en Galilée. L'indisposition des Samaritains à recevoir Jésus, il est possible, pourrait provenir de leur découverte de la volonté de notre Seigneur de monter à Jérusalem.

Et cela, ils l'ont interprété comme une préférence pour le temple, à la ville sainte, de préférence à la montagne de Samarie, pour le culte, Lecteur ! observez, je n'en décide pas : je n'offre que ma conjecture. Voir Jean 4:9 . Mais que j'aie raison ou non dans cette vue du sujet, un point que je prie le lecteur de ne pas négliger, le contraste frappant de l'esprit de notre Seigneur avec celui des apôtres Jacques et Jean.

Ils étaient pour appeler le feu du ciel pour en vouloir à l'insulte faite à Jésus. Mais Jésus lui-même n'a manifesté que douceur et amour. Oh! comme c'est béni, comme c'est très béni de contempler Jésus prééminent en miséricorde, comme il est prééminent en grandeur !

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