Très probablement, David a fait référence aux malédictions de Shimei dans ce qu'il dit ici. Voir 2 Samuel 16:8 . Mais encore plus frappantes sont ces paroles si elles sont considérées comme se référant aux persécutions du Seigneur Jésus. En effet, notre Seigneur adoré pourrait bien être censé parler de l'augmentation de ceux qui le troublaient et qui s'élevaient contre lui.

Et jamais sûrement des railleries aussi cruellement lancées que celles contre Jésus pendant qu'il était pendu sur la croix, lorsqu'ils criaient : « Il s'est confié en Dieu, qu'il le délivre maintenant s'il le veut. Matthieu 27:43 . Lecteur! de toutes les souffrances de l'âme, c'est certainement la plus grande, quand l'ennemi et nos propres cœurs incrédules nous tenteraient de supposer que Dieu nous a abandonnés.

Ici l'enfant de Dieu y est tristement mis, quand les ennemis de notre salut le reprochent ainsi. Oh! Seigneur, ne permets pas que mon âme tombe sous la plus lourde de toutes les douleurs. Pendant que Jésus regarde mon affliction et parle de paix, tout va bien. Que Jésus sourie, peu m'importe qui fronce les sourcils. Mais si je commence à déprimer de sa faveur ; s'il pouvait en être ainsi, qu'il n'y avait vraiment aucun secours pour moi en mon Dieu, alors je serais vraiment ruiné.

Je retiens le Lecteur un instant de plus sur ce verset, pour prendre note du petit mot qui est placé à la fin, Selah. Et comme le même mot se retrouve très souvent dans le livre des Psaumes, je voudrais ici, une fois pour toutes, en faire une brève observation. Diverses ont été les opinions des savants concernant la signification précise de celui-ci. Mais le sentiment le plus général détermine qu'il s'agit d'une note d'observation : que là où le mot Selah apparaît, cela signifie, faites particulièrement attention à ce qui est dit avant lui.

En supposant maintenant que ce soit le cas, à quel point ces deux versets sont-ils très appropriés, s'ils sont considérés comme faisant référence à Jésus. Une telle pensée est-elle douce, en lorgnant le Christ dans ses ennuis sans égal ? Et une telle pensée en voyant Jésus comme notre exemple, pour nos moindres ennuis, est bénie aussi. Autant dire que l'impie s'est moqué de Jésus lui-même en lui disant qu'il était sans secours en son Dieu ; eh bien, qu'ils soient censés le dire au sujet de sa maison !

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