Voici quelques belles figures, illustrant l'état d'existence bref et transitoire de l'homme : d'abord, comme un flot, dont la marée ne s'arrête pas un instant de couler, mais balaie tout avant elle ; ensuite, comme un sommeil, pendant lequel l'homme est inconscient de qu'est-ce qui passe; car telle est la vie, un rêve, une fantaisie, une illusion : ensuite, comme l'herbe, qui, comme le dit ailleurs le Psalmiste, se dessèche avant d'avoir atteint sa pleine maturité : ensuite, comme un conte qui se raconte, c'est-à-dire une simple voix, une souffle, qui, bien qu'entendu, ne se voit pas, et s'éteint, même au moment de son existence.

Lecteur, faites une pause et contemplez la vérité humiliante. La voix a dit, pleure. Et il dit : Que dois-je pleurer ? Toute chair est herbe. Oh! quel soulagement cette voix donna-t-elle, lorsqu'elle ajouta : Que la parole de notre Dieu subsistera pour toujours ! Ésaïe 40:6 . Oh, toi Parole incréée ! Tu es descendu pour être fait chair, et tu as habité parmi nous : Tu as pris notre nature, pour nous faire participer à la tienne ! Salut, gracieux, saint, bienheureux Rédempteur !

Continue après la publicité
Continue après la publicité