Tu les emportes comme un déluge. Conforme aux idées des vers précédents, la mort est ici considérée comme une sorte de sommeil ; d'où ils devraient se réveiller le matin, frais et florissant comme une herbe : et je pense que nous avons cette image d'une résurrection qui nous est montrée plus d'une fois dans les prophètes. Tu les as balayés comme un déluge ; ils seront comme un sommeil : au matin ils seront comme l'herbe qui se renouvelle. En ce sens le verbe chalap,est utilisé ici, et ainsi dans le vers suivant, où il y a une tournure de pensée et d'expression très remarquable et poétique. Car l'écrivain sacré, de leur donner cet aperçu de leur résurrection et de leur rénovation futures, revient à jeter un regard sur leur état actuel mourant et affligeant ; et cela dans la même métaphore, et avec une répétition qui est très belle : une répétition, je veux dire, de la partie délicieuse de la contemplation ; (car nous aimons nous arrêter sur ce qui nous plaît ;) mais suivi d'une réflexion triste et sombre.

« Oui, dit-il, le matin il fleurit et se renouvelle ; le soir il est tombé et asséché ; et ce dernier, en continuant, est une juste image de notre cas présent. Le soir de notre vie s'accélère, car nous sommes consumés par ta colère », &c. Psaume 90:7 .

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