And Jacob said to Simeon and Levi, Ye have troubled me to make me to stink among the inhabitants of the land, among the Canaanites and the Perizzites: and I being few in number, they shall gather themselves together against me, and slay me; and I shall be destroyed, I and my house.

Jacob a dit ... Vous m'avez troublé - ou vous m'avez affligé - m'a apporté le mal (cf. Josué 6:18; Josué 7:25; 1 Samuel 14:29) [Hébreu, lªhab'iysheeniy (H887), pour m'apporter une mauvaise odeur, pour me rendre répugnant, odieux; Septante, Miseeton me pepoieekate, hooste poneeron me einai, et moi (avec ma famille et mes serviteurs) étant des hommes de nombre - i: e., Peu nombreux, faciles à compter (cf. Deutéronome 4:27; Ésaïe 9:19).] Cet atroce outrage perpétré contre les citoyens sans défense et leurs familles fit déborder la coupe de l'affliction de Jacob. On peut s'étonner qu'en parlant de cela à ses fils, il ne le représenta pas comme un péché odieux - une violation atroce des lois de Dieu et de l'homme, mais s'attarda uniquement sur les conséquences présentes. C'était probablement parce que c'était le seul point de vue susceptible de susciter l'apathie de sang-froid, les consciences endurcies de ces fils voyous (voir la note à Genèse 49:6 - Genèse 49:7). Rien que le pouvoir de retenue de Dieu l'a sauvé, lui et sa famille, de la vengeance unie du peuple (cf. Genèse 35:5).

Tous ses fils n'avaient pas participé au massacre. Joseph était un garçon, Benjamin n'était pas encore né, et les huit autres n'y étaient pas concernés. Seuls Siméon et Levi, avec leurs serviteurs, avaient été les acteurs coupables de la tragédie sanglante. Mais les Cananéens pourraient ne pas faire preuve de discernement dans leur vengeance; et si tous les Sichémites étaient mis à mort pour l'offense du fils de leur chef, quelle merveille si les indigènes étendraient leur haine à toute la famille de Jacob? et qui égalait probablement en nombre les habitants de ce village?

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