Dans une synagogue, notre Seigneur a guéri l'homme à la main sèche, et les veilleurs religieux étaient remplis de colère parce que, selon leur point de vue, notre Seigneur avait profané le sabbat. Assurément, il n'y a pas de profanation d'ordonnances divines aussi puissantes que cette orthodoxie sévère qui obstrue le courant de la compassion. En accomplissant son intention, le Seigneur du Sabbat l'a gardé sacrément en restaurant cet homme à la santé et au pouvoir.

Luc nous donne ici le récit du choix des douze par notre Seigneur. Il est instructif et révélateur que Luc nous dise que notre Seigneur a précédé cette élection par une nuit de prière. Dans l'arrangement des noms, nous remarquons qu'ils étaient placés en double harnais, deux par deux, pourtant il n'y avait qu'un seul apostolat.

Nous avons ensuite le discours de notre Seigneur à ses disciples, prononcé à l'écoute de la foule. La différence entre cette adresse et le Sermon sur la montagne réside, entre autres, dans l'omission ici de tout contraste entre l'ancien système et le nouveau. Ici, nous avons les grands principes pour la bénédiction de l'humanité dans son ensemble. Jésus termina sa charge par une revendication, calme dans son affirmation d'autorité, et surprenante aussi, alors qu'il révélait le caractère qui demeurera malgré toutes les tempêtes. Notez soigneusement la triple condition.

1. "Tous ceux qui viennent à Moi." abandon.

2. "Et écoute mes paroles," discipulat.

3. "Et les fait," l'obéissance.

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