La mère de Sisera, un contraste frappant avec Jaël ( Juges 5:28 ).

En regardant en arrière à travers les âges, nous éprouvons à juste titre de la pitié pour cette pauvre femme qui attend son fils. Mais alors ce n'étaient pas nos filles que son mari aurait violées et réduites en esclavage, parées de parures volées ( Juges 5:30 ). Elle n'avait eu aucune pitié pour eux alors, seulement du plaisir dans ses actions. Son cœur avait été sans pitié envers les moins fortunés et moins choyés qu'elle.

Juges 5:28

« Par la fenêtre, elle regarda dehors et se lamenta,

La mère de Sisera cria à travers le treillis.

Pourquoi son char tarde-t-il à venir ?

Pourquoi s'attarder sur les mouvements en avant (« pas » de ses chars ?

La mère de Sisera attend avec impatience le retour de son fils. Son retour avec le butin de guerre, et avec tous ses chars, en triomphe. Pourquoi a-t-il dû être si long ? Elle n'avait aucune pensée pour ses victimes, seulement pour les récompenses qu'elle recevrait à la suite de ses activités.

"Le treillis." La fenêtre n'aurait pas de verre, mais serait recouverte d'un treillis.

Juges 5:29

« Ses sages dames lui répondirent :

Oui, elle s'est retournée la réponse.

Il n'y avait aucun doute parmi ses dames, seulement une certitude. Il était après tout sorti avec une force supérieure contre une guenille de serfs rebelles. Qu'est-ce qui a bien pu arriver ?

« Ses femmes sages. C'est délibérément ironique, à quel point ils se sont révélés sages ! Leur sagesse fut confondue par Yahvé. Mais elle était aussi confiante qu'eux. Et quel contraste ici entre la femme seule dans sa tente, qui avait peut-être été ravagée auparavant, et cette femme entourée de protecteurs. Personne ne pourrait entrer dans son boudoir. Personne ne pouvait songer à la dépouiller. Elle n'était pas seulement quelqu'un qui était là pour être utilisé.

Juges 5:30

« N'ont-ils pas trouvé,

N'ont-ils pas partagé le butin ?

Une demoiselle, deux demoiselles pour chaque homme.

A Sisera un lot de couleurs diverses,

Une ribambelle de diverses couleurs de broderie,

De diverses couleurs de broderie,

Des deux côtés sur les cols du butin ?

Elle était bien consciente qu'une partie de la raison du retard serait le temps pris pour diviser le butin. Et ils voudront sans doute se satisfaire, chacun prenant une ou deux vierges savoureuses. Elle le savait, car elle avait déjà tout vécu. Elle ne pensait pas aux pauvres demoiselles.

« Une demoiselle » . Littéralement "un utérus". Le mot a été utilisé sur la pierre moabite des filles esclaves du temple. Quelqu'un à utiliser, et pour produire des bâtards non reconnus, et les élever dans des circonstances indésirables. Des femmes disponibles pour leurs convoitises. Une traduction correcte serait peut-être trop grossière pour les lecteurs chrétiens. Il n'y avait aucune compassion dans son cœur pour eux. C'étaient des « butins » de guerre. Pas étonnant que Deborah, qui avait vu un tel comportement parmi les Cananéens, se soit réjouie pour le bien de ces femmes de l'action de Jaël.

Et pas seulement des femmes mais des parures multicolores. Et pis, des parures qui avaient paré les belles vierges (« des deux côtés sur le cou du butin ») avant qu'elles ne soient sauvagement violées, et leurs parures arrachées. Bien que nous ayons raison d'être sympathiques, nous reconnaissons également qu'elle ne le mérite pas vraiment. Elle ne pensait qu'à elle-même au prix des autres. Et Débora avait à l'esprit ce qui avait été fait aux vierges d'Israël dans le passé, et ce que le mari de cette femme avait l'intention de faire avec elles après la bataille. De quoi l'action de Yahvé les avait sauvés.

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