La parabole de l'intendant astucieux (16:1-13).

Jésus raconte maintenant une parabole sur un gestionnaire immobilier astucieux mais négligent qui ne fait pas son travail correctement. Il est rapporté qu'il « gaspille » les biens de son seigneur par sa négligence, sans les détourner. Lorsqu'on lui dit qu'il doit être remplacé et qu'il doit rendre ses comptes d'intendance, il tombe sur un stratagème qui le mettra en valeur aux yeux de ceux qui pourraient l'employer, et en même temps impressionnera son Seigneur.

Il effacera certaines des dettes de longue date au moyen de ce que nous appelons dans les temps modernes un acte d'arrangement volontaire. Cela plaira aux débiteurs et en même temps fera affluer l'argent.

Dans le cadre d'un tel régime, les deux parties en bénéficient. Il s'obtient en accordant l'équivalent d'un escompte important à condition de paiement immédiat. En accordant les remises importantes, il gagnera la faveur d'éventuels futurs employeurs, et en même temps les persuadera de payer, et en apurant les dettes qui n'auraient peut-être jamais été payées autrement, il fera en même temps plaisir à son seigneur. , car cela réduira les montants qui lui sont dus dans son bilan dans des proportions raisonnables et signifiera qu'il percevra effectivement une partie de ce qui était dû.

Aux débiteurs, le gérant et son seigneur apparaîtront généreux (bien qu'ils reconnaîtront à qui ils doivent réellement le bénéfice), au seigneur il paraîtra efficace parce que contre toute attente l'argent afflue. C'était une habile gestion financière, mais en même temps n'a peut-être été nécessaire qu'en raison de son incapacité antérieure à être efficace. C'est en partie pourquoi il est qualifié d'intendant « injuste », non pas à cause d'une malhonnêteté flagrante, mais à cause des marges qu'il facture, des sanctions qu'il impose et à cause de sa négligence et de sa paresse dans le recouvrement des dettes.

Il est vrai qu'extérieurement cela a causé à son seigneur une « perte », c'est-à-dire un profit inférieur à celui qu'il aurait autrement reçu. Mais cela garantirait que l'argent affluait et que le seigneur ne serait pas au courant de toute la situation. En effet, il a été plutôt impressionné par l'efficacité de son régisseur. (Mais pas suffisamment pour le retenir dans son poste).

La conclusion d'un tel arrangement a peut-être été plus facile en raison des marges que le gérant du domaine réalisait sur la vente des produits, surtout si le paiement était effectué en retard et que des pénalités importantes étaient imposées au lieu des «intérêts». Des pénalités aussi importantes étaient une caractéristique du commerce ancien. Il coupe ainsi les profits de son seigneur, sans faire de perte. Le seigneur n'était peut-être même pas au courant.

Tout ce qu'il savait, c'était ce qui était « en stock », ce qui en général avait été dû la dernière fois que les comptes avaient été rendus, et combien d'argent affluait. Et l'augmentation soudaine de ce dernier l'avait clairement impressionné. Une autre alternative suggérée est que le gestionnaire immobilier avait intégré une commission dans les prix et renonçait à sa commission.

L'une de ces explications est requise en raison de l'improbabilité que le seigneur félicite quelqu'un qui l'avait escroqué de manière flagrante.

Une analyse.

a Il dit aussi aux disciples : « Il y avait un homme riche qui avait un intendant, et celui-ci lui fut accusé de gaspiller ses biens » ( Luc 16:1 ).

b Il l'appela et lui dit : ' Qu'est-ce que j'entends à ton sujet ? Rendez compte de votre intendance, car vous ne pouvez plus être intendant' ( Luc 16:2 ).

c L'intendant dit en lui-même : Que dois-je faire, puisque mon seigneur m'enlève l'intendance ? Je n'ai pas la force de creuser, de mendier j'ai honte » ( Luc 16:3 ).

d « Je suis résolu à faire, afin que, lorsque je serai exclu de l'intendance, ils me reçoivent dans leurs maisons » ( Luc 16:4 ).

e Appelant à lui chacun des débiteurs de son seigneur, il dit au premier : « Combien dois-tu à mon seigneur ? Et il dit : « Cent mesures d'huile. Et il lui dit : « Prends ton lien, assieds-toi vite et écris cinquante » ( Luc 16:5 ).

e Puis il dit à un autre : « Et combien dois-tu ? Et il dit : « Cent mesures de blé. Il lui dit : Prends ton lien et écris quatre-vingts » ( Luc 16:7 ).

d Et son seigneur loua l'intendant injuste parce qu'il avait agi avec sagesse, car les fils de ce monde sont pour leur génération plus sages que les fils de la lumière ( Luc 16:8 ).

c Et je vous dis : « Faites-vous des amis au moyen du mammon de l'injustice, afin qu'en cas de défaillance, ils vous reçoivent dans les demeures éternelles (tabernacles) » ( Luc 16:9 ).

b

« Celui qui est fidèle en très peu est fidèle aussi en beaucoup,

Et celui qui est injuste en très peu est injuste aussi en beaucoup.

Si donc vous n'avez pas été fidèle dans le mammon injuste,

Qui confiera à votre confiance les vraies richesses,

Et si tu n'as pas été fidèle dans ce qui est à autrui,

Qui te donnera ce qui est à toi ? » ( Luc 16:10 ).

a « Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres, car ou bien il haïra l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon » ( Luc 16:13 ).

En 'a', l'intendant prétendait servir son maître mais servait Mammon, et en parallèle, Jésus déclare qu'il n'est pas possible de servir deux maîtres. En 'b', l'intendant est appelé à rendre compte, et parallèlement c'est par son compte que la fidélité d'un homme sera testée. En 'c' l'intendant se demande ce qu'il doit faire, et en parallèle un bon intendant doit utiliser sa richesse pour se faire des amis au bon endroit, dans les demeures/tabernacles éternelles.

En 'd', l'intendant décide de la voie qu'il prendra et parallèlement son seigneur l'en félicite. En 'e' nous avons la solution du steward, éponger les dettes en accordant de grosses remises qui plairont à tout le monde.

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