« Car ce ne sont pas les auditeurs de la loi qui sont juste devant Dieu, mais les auteurs de la loi seront justifiés »

Et c'est parce que la question n'est pas de savoir si les hommes ont été disposés à entendre et à écouter la Loi en cours de lecture, étant ainsi des « auditeurs de la Loi », et ont hoché la tête en signe d'approbation. Cela ne rend aucun homme dans le droit devant Dieu. (Beaucoup de Juifs pensaient bêtement que c'était le cas, comme le font d'ailleurs certains chrétiens de nom en ce qui concerne la Bible). Ce qui compte, c'est de savoir s'ils sont des « faiseurs de la Loi », c'est-à-dire ceux qui ont fait ce que dit la Loi.

A l'esprit ici peut-être Lévitique 18:5 , 'vous garderez mes statuts et mes jugements, lequel d'un homme vivra-t-il en eux', et Deutéronome 27:26 , 'maudit soit celui qui ne confirme pas les paroles de cette Loi pour les FAIRE'.

Ainsi, seuls les « faiseurs de la Loi » seront perçus comme « ayant raison ». Eux seuls peuvent et seront jugés comme justes. L'expression « faiseurs de la loi » se trouve également à Qumran dans les manuscrits de la mer Morte. Le principe de devoir «faire la Loi» a donc été reconnu par de nombreux Juifs contemporains. Mais ils n'ont toujours pas réussi à le faire.

Ainsi Paul fait remarquer qu'avoir la Loi et l'entendre lire ne met pas les gens juste devant Dieu. Beaucoup de Juifs pensaient que c'était le cas. Ils pensaient que, d'une manière ou d'une autre, cela les mettait dans une meilleure position. Dieu prendrait sûrement en compte le fait qu'ils faisaient confiance à Sa Loi ? Paul insiste donc plutôt sur le fait que ce qui est important, c'est d'être en fait un FAISANT de la Loi. Il dit : « A quoi sert-il de lui faire confiance si vous ne lui obéissez pas ?

Bien sûr, comme Paul le soulignera plus tard, c'est là le problème. Personne n'a jamais réellement réussi à "faire" pleinement la Loi. Il avait fait la tentative lui-même et avait échoué. Ainsi, ces paroles condamnent tous les hommes et toutes les femmes comme pécheurs. Tous sont exposés comme manquant d'être des « faiseurs de la loi ». Car, comme Jacques voudrait nous le rappeler ailleurs, nous n'avons qu'à manquer sur un point pour être considéré comme un contrevenant à la loi et donc comme coupable d'avoir enfreint toute la loi ( Jaques 2:10 ).

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