13. Pour les auditeurs de la loi, etc. Ceci anticipe une objection que les Juifs auraient pu faire valoir. Comme ils avaient entendu dire que la loi était la règle de la justice, (Deutéronome 4:1), ils se glorifiaient de la simple connaissance de celle-ci: pour éviter cette erreur, il déclare que l'audition de la loi ou toute connaissance de celle-ci n'a pas une telle conséquence, que quiconque devrait pour cela prétendre à la justice, mais que les œuvres doivent être produites, selon ce dicton: "Celui qui les fera vivra en elles." La signification donc de ce verset est la suivante: «Si la justice est recherchée de la loi, la loi doit être accomplie; car la justice de la loi consiste dans la perfection des œuvres. Ceux qui pervertissent ce passage dans le but de construire la justification par les œuvres méritent le plus d'être ridiculisés, même par les enfants. Il est donc impropre et au-delà de ce qui est nécessaire, d'introduire ici une longue discussion sur le sujet, en vue d'exposer un sophisme si futile: car l'Apôtre ne presse ici aux Juifs que ce qu'il avait mentionné, la décision de la loi, - Que par la loi ils ne pouvaient pas être justifiés, à moins qu'ils n'accomplissent la loi, que s'ils la transgressaient, une malédiction était immédiatement prononcée sur eux. Maintenant, nous ne nions pas mais que la justice parfaite est prescrite dans la loi: mais comme tous sont convaincus de transgression, nous disons qu'une autre justice doit être recherchée. Plus encore, nous pouvons prouver par ce passage que personne n'est justifié par les œuvres; car s'ils sont seuls justifiés par la loi qui accomplissent la loi, il s'ensuit que personne n'est justifié; car personne ne peut se vanter d'avoir accompli la loi. (71)

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