Pour pas les auditeurs ... - Le même sentiment est impliqué dans Jaques 1:22; Matthieu 7:21, Matthieu 7:24; Luc 6:47. L'apôtre entendait ici sans doute rencontrer une objection des Juifs; à savoir, qu'ils avaient la Loi, qu'ils en manifestaient une grande déférence, qu'ils l'entendaient lire avec attention et professaient une volonté de s'y plier. Pour répondre à cela, il énonce un principe très clair et évident, que cela était insuffisant pour les justifier devant Dieu, à moins qu'ils ne rendent une véritable obéissance.

Sont juste - Sont justifiés devant Dieu, ou sont personnellement saints. Ou, en d'autres termes, simplement entendre la Loi ne remplit pas toutes ses exigences et rend les gens saints. S'ils s'attendaient à être sauvés par la loi, il fallait plus que simplement l'entendre. Cela exigeait une parfaite obéissance.

Mais les faiseurs de la loi - Ceux qui se conforment entièrement à ses exigences; ou qui y cèdent une obéissance parfaite et perpétuelle. C'était l'exigence claire et évidente, non seulement du bon sens, mais de la loi juive elle-même; Deutéronome 4:1; Lévitique 18:5; comparer Romains 10:9.

Doit être justifié - Cette expression est évidemment synonyme de celle de Lévitique 18:5, où il est dit que " il vivra en eux. La signification est que c'est une maxime ou un principe de la Loi de Dieu, que si une créature la garde et lui obéit entièrement, elle ne sera pas condamnée, mais sera approuvée et vivra pour toujours. Cela n'affirme pas que quiconque ait jamais vécu ainsi dans ce monde, mais c'est l'affirmation d'un grand principe général de la loi, que si une créature est justifiée par la Loi, l'obéissance doit être entière et perpétuelle. Si tel était le cas, comme il n'y aurait aucun motif de condamnation, l'homme serait sauvé par la Loi. Si les Juifs s'attendaient donc à être sauvés par leur Loi, ce doit être, non pas en entendant la Loi, ni en étant appelé Juif, mais par une obéissance parfaite et sans réserve à toutes ses exigences. Ce passage est conçu, sans aucun doute, pour répondre à un sentiment très commun et pernicieux des enseignants juifs, que tous ceux qui deviendraient des auditeurs et des auditeurs de la Loi seraient sauvés. La conclusion du passage est qu'aucun homme ne peut être sauvé par ses privilèges extérieurs ou par une déférence extérieure respectueuse envers les vérités et les ordonnances de la religion.

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