2 Timothée 4:10

L'Apostat.

I. Considérez l'histoire et la chute de Demas. Les hommes vivent après leur mort, certains dans leurs bonnes actions, d'autres dans leurs mauvaises. Beaucoup d'hommes auraient été inconnus sans ses crimes ; vivant mais pour ceux-ci dans l'obscurité heureuse, et descendant à sa tombe inaperçu et inconnu. Mais le cas de Démas n'est pas celui de celui qui doit la seule connaissance du monde à ses crimes, comme un criminel qu'un échafaud élève au-dessus des têtes de la foule vulgaire qui est venue le voir mourir.

Ce n'est pas la première fois que nous entendons parler de Démas, et, en effet, si saint Paul n'avait écrit aucune deuxième lettre à Timothée, ou si Dieu dans sa providence avait plu à permettre à cette épître de périr avec d'autres écrits des apôtres, Demas aurait pu donné un nom aux églises protestantes; il aurait pu être saint dans le calendrier romain et avoir des fidèles sollicitant ses prières, tandis qu'ils brûlaient des bougies et offraient des cadeaux à son sanctuaire.

La chute d'un tel Demas, comme quelque haute falaise qui, minée par les vagues, se précipite, avec le grondement du tonnerre, tête baissée dans la mer bouillonnante, a dû effrayer l'Église à l'époque, et réveiller de leur sommeil ceux qui dormait à Sion ; et pourtant, comme si ses échos résonnaient encore dans le monde entier, écoutons son avertissement. Il enseigne au plus élevé d'entre nous à prendre garde de ne pas tomber ; les plus heureux d'entre nous se réjouissent en tremblant, et nous tous de veiller et de prier, afin que, gardant nos vêtements intacts du monde, nous n'entrions pas dans la tentation.

II. Considérez la cause de la chute de Demas, il aimait ce monde présent. Ce n'est pas le monde, remarquez, ni son argent, ni ses honneurs, ni ses jouissances, que la Bible condamne, mais l'amour d'eux.

III. Apprenez la leçon que le cas enseigne. Donnez vos mains au monde, mais gardez votre cœur pour Dieu. C'est un très bon monde s'il est gardé à sa place ; comme le feu et l'eau, un serviteur utile, mais un maître mauvais et des plus tyranniques. Ne l'aimez pas, et pourtant l'aimer. Aimez-la de l'amour de Celui qui a donné son Fils pour mourir pour elle. Vous devez rendre le monde meilleur, ou il vous rendra pire.

T. Guthrie, Parler au cœur, p. 201.

Références : 2 Timothée 4:10 . JH Evans, jeudi Penny Pulpit, vol. ix., p. 231. 2 Timothée 4:11 . G. Calthrop, Paroles à mes amis, p. 297 ; JA Carr, Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. xxi., p. 52 ; H.

C. Nelson, Christian World Pulpit, vol. ix., p. 350 ; Ibid., vol. XIX., p. 381 ; Le mensuel du prédicateur, vol. vi., p. 317 ; Clergyman's Magazine, vol. je., p. 211 ; vol. v., p. 32. 2 Timothée 4:13 . Spurgeon, Sermons, vol. ix., n° 542 ; J. Thain Davidson, La jeunesse de la ville, p. 141 ; J.

Stalker, La nouvelle chanson, p. 90 ; Expositor, 1ère série, vol. je., p. 286 ; HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. x., p. 132 ; Homiletic Magazine, vol. xi., p. 273. 2 Timothée 4:15 . Spurgeon, Soir par Soir, p. 195. 2 Timothée 4:16 .

AKHB, Graver Pensées d'un curé de campagne, 3e série, p. 85. 2 Timothée 4:20 . Ibid., Sermons, vol. xxv., n° 1453. 2 Timothée 4:22 . Homiliste, 3e série, vol. vii., p. 225 ; W. Walters, Christian World Pulpit, vol. je., p. 168..

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