Ecclésiaste 9:4

La leçon du Prêcheur est ancienne. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, et seulement tant qu'il y a de la vie. Levons-nous et agissons, car la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Nos opportunités réelles, si petites et insignifiantes qu'elles puissent paraître, sont, simplement parce qu'elles sont encore en notre pouvoir, infiniment plus précieuses que même les plus grandes et les plus nobles lorsqu'elles nous ont échappé pour toujours.

Considérez la vérité qu'en toutes choses admettant la distinction, les choses dont on peut dire qu'elles sont vivantes et mortes, c'est la vie qui donne la valeur, c'est le sérieux et la vérité qui sous-tendent toute puissance vitale réelle qui seule donne une signification et racheter de l'inutilité; et qu'à moins que l'ange ne soit là pour remuer les eaux, même l'étang de Bethesda n'est qu'un étang stagnant, impuissant et décevant.

C'est donc à la fois dans la nature et aussi dans l'homme, dans le monde extérieur qui attire et engage les sens et dans le monde intérieur de l'âme et de l'esprit. C'est la vie fraîche dans les deux que nous apprécions, et à juste titre.

I. L'acquisition de connaissances qui ne l'a pas apprise par expérience peut concevoir son charme séduisant pour l'étudiant ? Ces avares de connaissances qui se sont tellement dévoués à acquérir qu'ils n'ont jamais appris à transmettre, ni même à organiser leurs propres trésors pour l'usage, ne sont que des enfants en comparaison de ceux qui, dans la culture de leur intellect, n'ont jamais oublié que, en tant qu'hommes vivants, ils doivent aussi cultiver le pouvoir de communiquer leur pensée vivante aux autres. La vie fraîche est là, et les hommes reconnaissent sa valeur.

II. Il en est de même de la prédication. Si un homme veut parler à mon cœur, il ne doit pas se contenter de vieilles formes de pensée, si sacrées soient-elles, et de la répétition de vérités familières et incontestées, si solennelles soient-elles. Que le prédicateur fasse sortir de son trésor des choses nouvelles aussi bien qu'anciennes.

III. Il en est de même, remarquablement, avec la prière. Ce qu'exige le cœur accablé, ce n'est pas seulement la prière générale, si noble et solennelle qu'elle soit en elle-même, mais que l'âme de celui qui prie vienne à la rencontre de la sienne, se jette dans ses sentiments, et avec une nouvelle prière la prière fraîche du la source vivante du cœur montera en quelques mots mais sérieux jusqu'au trône de toute grâce.

IV. N'en est-il pas ainsi aussi dans le monde de la pensée et de l'opinion ? Si l'arbre de la connaissance doit vivre, ne faut-il pas s'attendre à ce qu'avec le temps ce qui est mort soit repoussé par la croissance vivante ? Accrochons-nous à ce qui est vivant et vrai, mais seulement aussi longtemps que sa vie et sa vérité perdurent.

TH Steel, Sermons in Harrow Chapel, p. 144.

Références : Ecclésiaste 9:4 . AJ Bray, Christian World Pulpit, vol. iv., p. 17 ; F. Hastings, Ibid., vol. xxx., p. 107. Ecclésiaste 9:7 . Chaire contemporaine, vol. v., p. 312.

Continue après la publicité
Continue après la publicité