Jaques 1:27

Le service chrétien de Dieu.

I. Le sens général et l'intention de ce passage sont évidents. Il ne fait aucun doute que certains de ces premiers convertis du judaïsme, à qui s'adresse l'Épître de Saint-Jacques, ont trouvé très difficile, entraînés comme ils l'avaient été dans un simple formalisme extérieur, sans sens profond de responsabilité personnelle, de former une conception adéquate de la haute pureté morale impliquée dans cette loi parfaite de liberté qu'ils avaient professé d'accepter comme la loi de leur vie.

Il n'avait pas pénétré la volonté et n'en était pas devenu le principe directeur. Ils n'avaient pas réussi à se libérer de l'esclavage des mauvaises habitudes dans lesquelles ils avaient été formés ; ils n'avaient pas appris que Dieu, tel qu'il leur a été révélé en Christ, doit être adoré au service d'une vie irréprochable. St. James mentionne un défaut très évident, celui d'une langue débridée, comme exemple des habitudes qui sont incompatibles avec ce service. "Par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné."

II. Ceci, cependant, n'est qu'une vision négative du sujet; en cela, saint Jacques ne nous donne qu'un exemple (un parmi tant d'autres) d'une habitude par laquelle le service religieux de Dieu est violé. Il va plus loin pour nous dire en quoi consiste ce service. Et il nous enseigne que ses caractéristiques les plus évidentes et les plus indispensables sont au nombre de deux : (1) la bienveillance active et (2) la non-mondaineté.

III. La religion dont il est ici question est le service extérieur de Dieu seulement, et doit provenir d'un cœur changé et purifié par une foi vivante en Jésus-Christ. C'est de son Esprit qu'il faut chercher la puissance de rendre ce service religieux ; et obtenir l'aide et l'enseignement de cet Esprit est le premier devoir de notre vocation chrétienne.

GEL Cotton, Expository Sermons on the Epistles, vol. ii., p. 28.

Service chrétien de Dieu.

I. Il est manifestement faux d'interpréter ainsi saint Jacques comme de lui faire dire littéralement que toute la religion consiste en actes de charité et de tempérance. Il est manifeste que toute idée de religion contient en elle l'idée de servir Dieu. Et il est également clair qu'il ne peut y avoir de servir Dieu sans avoir l'intention de le servir, c'est-à-dire sans penser qu'il a droit à notre service. Quand donc saint Jacques appelle les œuvres de charité et de tempérance « religion pure et sans souillure », ou le service de Dieu, il est clair, par la force même des mots, qu'il doit désigner des œuvres de charité et de tempérance telles que sont faites afin de servir Dieu, c'est-à-dire, telles qu'elles sont faites dans la foi.

Car s'ils sont faits sans aucune notion de Dieu, ils ne peuvent pas être appelés un pur service à Dieu, car ils ne sont pas du tout un service pour Lui, sauf accidentellement ; ils ne sont d'aucun service en ce qui concerne notre intention.

II. Ce que saint Jacques veut dire, alors, n'est rien de plus que ceci : le chrétien qui veut vraiment servir Dieu en Christ doit le servir non en paroles, mais en actes ; et il choisit surtout deux classes de bonnes actions qui forment pour ainsi dire l'essence même de ce service : celles de la charité et de la pureté. Et ici, la leçon du texte est particulièrement applicable. Il montre quelles sont, et ont toujours été, les vertus particulières du christianisme, sur lesquelles insistent toutes les parties du Nouveau Testament.

Et on insiste tant sur eux, non seulement pour leur importance, mais aussi pour leur difficulté, parce qu'ils sont en désaccord avec certains de nos penchants les plus forts et doivent être pratiqués contre les plus grandes tentations contraires, parce que, bien que nous puissions trouver l'un des les deux nous sont agréables, il n'arrive presque jamais que nous trouvions l'un et l'autre ainsi ; mais, au contraire, les hommes se sont efforcés de compenser la négligence de l'un par leur grande attention à l'autre, comme si les personnes bienveillantes pouvaient être excusées pour leur esprit mondain ou les personnes à la vie stricte, pure et tranquille pouvaient être excusées pour leur manque de charité active.

T. Arnold, Sermons, vol. vi., p. 261.

Religion pure et sans souillure.

Quel est le fondement de la différence de ton observable chez les écrivains inspirés (et particulièrement chez saint Paul et saint Jacques) au sujet de la vraie religion, l'un donnant la prééminence la plus emphatique à la foi, l'autre une importance tout aussi emphatique aux œuvres ? Le terrain est à chercher

I. En partie dans la vérité qu'ils ont exposée. Il existe de nombreuses analogies entre les objets contemplés par l'œil et les vérités contemplées par l'esprit. Nous marchons à l'étranger, et certaines œuvres d'art disent qu'une maison croise notre regard. Nous nous plaçons devant lui pour arpenter son architecture. La façade présente certaines caractéristiques : colonnes, portes, fenêtres, balcons, vérandas. On en fait le tour vers un autre point de vue. L'image est alors modifiée.

De ce côté se trouvent peut-être des treillis et des plantes grimpantes ; aucune entrée n'est observable, et les perspectives des fenêtres sont sur le bois au lieu du paysage. Mais nous avons encore deux autres côtés à étudier, qui peuvent très probablement présenter encore des caractéristiques différentes, et après cela nous pouvons monter une éminence voisine qui domine la maison, et obtenir une vue entièrement différente de toutes les précédentes, les pignons et les cheminées semblant à émergent d'une touffe d'arbres. Or, comme il en est des objets réels, il en est de même des vérités réelles. Si ce sont bien des vérités, elles aussi sont solides et ont plus d'un aspect.

II. Dans la différence de leurs propres esprits. S'il y a de nombreux aspects du Christ, il y a plusieurs esprits inspirés qui contemplent et exposent ces aspects. La vraie religion a un corps, ou substantiel, et une partie spirituelle, ou animatrice. Son corps est la foi ; l'esprit c'est les œuvres. Et parce qu'une définition de lui peut contempler son corps, et une autre peut contempler son esprit, les deux définitions peuvent être également vraies, et pourtant toutes deux complètement différentes.

St. James contemple la vitalité de la religion, pas sa simple apparence personnelle. Il dit : « Ne vous contentez pas du cadre extérieur. La réalisation du cadre ne satisfera pas le grand Juge au dernier jour. Il poussera ses recherches au-delà de cela. Il demandera si la charpente s'est montrée vivante, s'il a respiré, et s'est déplacé, et a marché, et travaillé, et donné les autres symptômes de la vie.

EM Goulburn, Sermons occasionnels, p. 36.

Références : Jaques 1:27 . CH Gough, Christian World Pulpit, vol. je., p. 317 ; B. Wilberforce, Ibid., vol. xvi, p. 97 ; Le mensuel du prédicateur, vol. v., p. 242. Jaques 2:1 . Homiletic Quarterly, vol. je., p. 460. Jaques 2:8 .

D. Jackson, Christian World Pulpit, vol. xxiv., p. 157. Jaques 2:10 . JH Thorn, Les lois de la vie, 2e série, p. 167. Jaques 2:10 ; Jaques 2:11 .

HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. XII., p. 107. Jaques 2:10 . Homiletic Quarterly, vol. ii., p. 39.

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