Psaume 25:7

La véritable signification du présent n'est pas révélée dans le présent. Seul le passage des années fait de nous des juges impartiaux de notre moi antérieur. Le texte est l'énoncé d'un homme qui laisse un passé douloureux et fautif revenir à son jugement mûri pour être jugé par ses normes plus élevées et sa discrimination plus claire.

I. "Ne te souviens pas des péchés de ma jeunesse." La vérité supposée dans ces mots est celle qui concerne le caractère de Dieu, la vérité, à savoir que Dieu ne peut être passif dans aucune relation morale. Pour Dieu, se souvenir du péché, c'est assumer une relation active et hostile au péché.

II. En réponse à un appel comme celui-ci, nous ne devons pas nous attendre à ce que Dieu exclue le péché de Son souvenir, ou change Son attitude envers le péché. Mais son souvenir du pécheur implique toute l'activité infinie de son amour envers le pécheur. C'est sur cette relation de Dieu au pécheur que David se jette.

III. Comment alors, en réponse à cette prière, l'homme sera-t-il lié aux folies et aux péchés de sa vie passée ? (1) Il ne sera pas entièrement débarrassé de leurs conséquences, notamment de leurs conséquences physiques. (2) Dieu ne cessera pas non plus d'utiliser le passé fautif dans l'éducation de l'homme nouveau. (3) Dans le cœur viendra un repos tranquille, fondé simplement sur la conviction que Dieu a pris en ses propres mains toute la vie tristement confuse et entachée. (4) Avec cette conviction viendra un tournant avec un zeste frais pour racheter le temps qui reste.

MR Vincent, Gates into the Psalm Country, p. 75.

Référence : Psaume 25:8 . J. Irons, jeudi Penny Pulpit, vol. xvi., p. 81.

Continue après la publicité
Continue après la publicité