Romains 10:4

La Loi de l'Esprit.

Dans ce texte, il y a trois sujets qui appellent une remarque : la Loi, la Justice et la Foi. Considérez-les successivement.

I. « La Loi ». Par la Loi, on entend la Loi éternelle et immuable de Dieu, qui est la révélation de sa volonté, la norme de perfection et le moule de mode auquel toutes les créatures doivent se conformer, car elles seraient heureuses. De même qu'Adam, l'enfant de la poussière, était aussi une image de Dieu, de même la Loi juive, bien que terrestre et temporaire, avait en même temps un caractère divin. C'était la lumière de Dieu brillant dans un médium grossier, afin qu'il puisse être compris ; et s'il n'enseignait pas tout au peuple élu, il lui enseignait beaucoup, et de la seule manière qu'on pût le lui apprendre.

Et c'est pourquoi, dans le texte, saint Paul, au sujet des Juifs, parle de leur Loi comme si c'était la Loi éternelle de Dieu ; et il en fut ainsi, mais seulement comme ramené à ses auditeurs, et condescendant à leur infirmité.

II. Par « Action juste », on entend la conformité à la loi, cet état d'âme qui plaît à Dieu. C'est un mot relatif, faisant référence à une norme établie, et exprimant l'accomplissement de ses exigences. Être juste, c'est agir selon la loi, quelle qu'elle soit, et ainsi être agréable à Celui qui l'a donnée. « Christ est la fin de la loi pour la justice », parce qu'il réalise le but de la loi. Il réalise ce que la loi ne peut pas faire, parce qu'elle est faible par la chair, par notre nature charnelle non régénérée, non renouvelée.

III. Mais ici, la question peut être posée : Comment pouvons-nous dire que nous accomplissons la loi et offrons un sacrifice acceptable puisque nous n'obéissons pas parfaitement ? Je réponds ainsi : Il ne peut être justifié, certes, que par ce qui est parfait ; aucune de nos œuvres, pour autant qu'elle soit la nôtre, n'est parfaite, et donc par aucune de nos œuvres, vues dans ses imperfections humaines, nous ne sommes justifiés. Mais quand je parle de notre justice, je parle de l'œuvre de l'Esprit, et cette œuvre, bien qu'imparfaite considérée comme la nôtre, est parfaite en tant qu'elle vient de Lui.

Nos œuvres accomplies dans l'Esprit de Christ ont un principe justificatif en elles, et c'est la présence du Tout-Saint-Esprit. Et cette présence divine en nous nous rend tout à fait agréables à Dieu. Mais encore une fois, il y a une autre raison pour laquelle, pour l'amour de Christ, nous sommes traités comme parfaitement justes, bien que nous ne le soyons pas. Dieu anticipe ce qui arrivera et traite les croyants comme ce qu'ils s'efforcent de devenir. La foi est l'élément de toute perfection ; celui qui commence par la foi finira dans une sainteté entière et sans tache.

JH Newman, Parochial and Plain Sermons, vol. v., p. 143.

Références : Romains 10:4 . AD Davidson, Conférences et Sermons, p. 229. Romains 10:6 ; Romains 10:7 . Homiliste, vol. iv., p. 421. Romains 10:6 .

W. Hay Aitken, Sermons, 2e série, p. 199. Romains 10:6 . Homiliste, 3e série, vol. ii., p. 47. Romains 10:6 . W. Anderson, Discours, p. 180.

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