LA CHUTE DE PIERRE

« Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et quand il y a pensé, il a pleuré.

Marc 14:72

Il n'y a pas d'incident plus douloureux dans toute la Bible que la chute de saint Pierre. Quelles sont ses leçons ? Il contient un triple avertissement.

I. Contre la confiance en soi . — C'était la faiblesse de saint Pierre, et par là il tomba. « Même si tous devraient te renier, je ne le ferai pas. » Combien de fois nous voyons cela. Comme si je pouvais tomber dans cette erreur. Comme si je devais quitter ce devoir, ou céder faiblement à cette tentation. Moi avec mon éducation et mes avantages, mon éducation et ma formation. Et pourtant, certaines des chutes les plus graves des chrétiens professants ont été causées par la confiance en soi.

II. Contre le manque de vigilance . — C'était l'erreur de saint Pierre. Face à l'avertissement et à l'expérience passée, il n'a pas veillé. C'est lorsque nous ne sommes pas sur nos gardes que l'ennemi est le plus susceptible de nous attaquer. Et veillez surtout à votre défaillance constitutionnelle. Vos défauts de tempérament ; paresse, orgueil, etc. Même contre les bons points de votre disposition et de votre caractère, vous devez être sur vos gardes. La tendance constitutionnelle, rappelez-vous, n'excuse pas l'échec au devoir chrétien.

III. Contre la lâcheté . — C'était le péché de saint Pierre. Son épée est maintenant au fourreau. Il suit « de loin ». Il se tient bien hors de vue, de peur que la détection ne conduise à son arrestation. Est-ce l'homme qui a dit : « Seigneur, je suis prêt à aller avec toi à la fois en prison et à la mort » ? « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai en aucun cas » ? Ah ! il avait honte de sa connexion avec Jésus. « Une religion vue n'est pas toujours réelle ; mais on voit toujours une vraie religion.

-Tour. Le prébendier Eardley-Wilmot.

Illustration

'St. Peter était dans une situation dangereuse. Dangereux, cependant, dans un autre sens qu'il ne le supposait. Il craignait le péril corporel ; danger pour son âme auquel il ne pensait pas, et pourtant c'était très proche. « Il est toujours dangereux qu'un disciple du Christ soit assis parmi les ennemis du Christ sans qu'on sache ce qu'il est. « Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des impies, qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s'assied pas à la place des méprisants.

» Saint Pierre se joignit à la foule des ennemis de Jésus. La plaisanterie profane et le rire grivois, la joie dérisoire à la capture de leur victime, ont rencontré ses oreilles de tous les côtés. Et saint Pierre était silencieux, sinon pire que silencieux. Le reste est bientôt dit. Il n'a pas confessé Jésus-Christ, et il a fini par le renier, et le reniant par des serments et des malédictions. Et puis, le chant strident du coq perce la babel des voix et atteint St.

l'oreille de Pierre ; et de la chambre intérieure où se tient le captif, « le Seigneur se tourna et regarda Pierre ». Alors saint Pierre se souvint ; alors il connut sa faiblesse et son péché ; puis il sentit la folie de son indépendance ; et plein de honte, de chagrin et de repentir, il pleura.

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