Et la deuxième fois l'équipage du coq. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et quand il y réfléchit, il pleura.

Les serviteurs étaient naturellement excités par le procès qui se déroulait à l'étage, et nombreuses étaient les conjectures qui ont été faites concernant le Nazaréen et ses disciples. Qu'ils n'étaient pas d'humeur douce à l'égard des disciples de Jésus, on peut facilement le supposer. Il ne fallut donc pas longtemps avant qu'une femme de chambre, celle qui avait probablement entendu la première parler ou qui était maintenant venue la remplacer, fit une fois de plus remarquer Pierre aux autres qui se trouvaient à proximité : Cet homme appartient au parti de l'accusé. .

A peine les mots avaient-ils quitté sa bouche que Peter a nié l'accusation. Mais son empressement même et une certaine furtivité dans son comportement en faisaient maintenant un homme marqué à la cour. Une heure plus tard, donc, l'attaque a été renouvelée. Un certain nombre de spectateurs ont uni leurs forces pour interroger Peter. En plus d'autres preuves qui pointaient dans sa direction, il y avait l'affaire de son dialecte, qui le proclamait ouvertement galiléen.

Les disciples étaient connus pour être des hommes de Galilée, et donc l'inférence était simple. Peter était dans l'eau chaude. Il avait oublié sa fervente promesse à son Maître d'il y a quelques heures. Sa seule pensée était de se sauver de cette situation et de s'échapper avec sa vie. Et ainsi il renie son Seigneur pour la troisième fois. Et non satisfait d'un simple démenti, qui semblait trop docile dans les circonstances, il ajouta des jurons et un serment.

Ainsi Pierre avait renoncé à son Seigneur et Maître, son Sauveur, absolument. Il était tombé en disgrâce, il avait renié la foi. Mais le Seigneur ne l'avait pas oublié. Le deuxième chant du coq rappela à Pierre la parole du Seigneur concernant son triple reniement. Et pensant à cela, ou, couvrant sa tête d'une honte amère, il se précipita dans la nuit et pleura amèrement. C'était le vrai repentir. Pierre savait qu'il n'était plus digne d'être appelé disciple du Seigneur, mais il se souvenait aussi que le Seigneur était patient et miséricordieux et lui avait fait de nombreuses promesses splendides quant à sa vie future. Confiant dans la miséricorde du Seigneur, il chercha et trouva le pardon de son péché et fut de nouveau assuré de l'amour de son Maître.

Sommaire. Judas fait une offre pour trahir Jésus après que le Seigneur a été oint dans la maison de Simon de Béthanie ; Le Christ célèbre le repas pascal avec ses disciples, institue la Cène du Seigneur, les met en garde contre l'offense, souffre l'agonie de Gethsémané, est trahi et capturé, jugé par le concile des Juifs, condamné à mort et renié par Pierre.

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