VIE SAUVÉE ET PERDUE

« Quiconque sauvera sa vie la perdra ; et quiconque perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.

Matthieu 16:25

Dans le passage parallèle de saint Marc 8:35 , il y a un léger ajout : « pour moi et pour l'Évangile » ; et à la fois là-bas et dans St. Luc 9:24 , pour 'trouver', les derniers mots sont 'sauve-le.' La même déclaration se produit dans Matthieu 10:39 , et est abrégée dans St. Luc 14:26 dans la courte phrase: 'haine… oui, et sa propre vie aussi.'

I. Le service et non le salut. —Le sujet dont nous sommes saisis n'est pas le salut ou la perte de l'âme, mais la vie considérée comme gagnée ou perdue, selon qu'elle est cédée au service du Maître, ou Lui est refusée et conservée à des fins égoïstes. . Une vie « perdue », comme le monde l'appelle, est vraiment sauvée, gagnée et conservée ; tandis que la vie dépensée pour les avantages mondains, le profit terrestre et les fins égoïstes ne compte que comme une pure perte, et ne vaut rien à ses yeux.

II. Le Christ comme exemple . — L'utilisation par Notre-Seigneur de l'idée de perdre et de garder la vie, dans Saint Jean 7:24 , l'applique à lui-même et à sa propre conduite, et fait une fois de plus de lui l'exemple à suivre pour les disciples.

III. La vie abandonnée. — La condition de la consécration et du discipulat, qui exige un abandon pratique de toute la vie et une volonté de la laisser se perdre à toutes fins personnelles pour l'amour du Christ, forme en fait le résumé et le point culminant de tout. L'être tout entier est mis à contribution et rien n'est laissé de côté par le Christ.

—Le révérend Hubert Brooke.

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