Malheur à la couronne de l'orgueil Le
chapitre vingt-huit est le premier d'un grand groupe de discours représentatifs, chap.

28-32, tous traitant de la relation de Juda avec l'Assyrie, et tous appliquant les mêmes principes politiques. ( Prof. Driver, DD )

Vaincre avec le vin

Les mots sont à peine possibles pour exprimer une plus grande tristesse et calamité tombant sur ceux qui sont submergés par le vin. Dieu est dit être contre eux. Leur beauté et leur fierté s'effaceront. Ils se tromperont de jugement ; aura une vision obscure de la vérité et du devoir ; perdra toute susceptibilité d'impressions morales et religieuses ; parlera avec une langue balbutiante; sera pris au piège de tout mal. Leur état sera écoeurant et désespéré.

I. UN CONTRASTE TERRIBLE. Éphraïm dans ce passage représente le royaume des dix tribus : les ivrognes d'Éphraïm pour son peuple dissipé et dissolu ; la couronne de Samarie pour sa capitale ; bien qu'il y ait peut-être ici une référence à la magnifique colline sur laquelle se dressait la ville. Son site était un « site choisi », que, selon Rawlinson, aucun n'a pu être trouvé, dans toute la Palestine, de « plus grande force, fertilité et beauté combinées », ayant à ces égards largement « l'avantage sur Jérusalem ».

» C'était pourtant plein d'ivrognes. L'intempérance n'était pas seulement l'iniquité dominante du lieu, mais une forme de péché et de honte qui était la source féconde d'innombrables afflictions et calamités. La figure est celle d'un peuple « frappé, battu, renversé » avec du vin, comme avec un marteau ; étendus prosternés et impuissants sur le sol dans la stupéfaction totale, et inconscients de ce qui leur arriverait, à leurs foyers ou à leur nation.

C'était le malheur représenté comme un jugement divin sur eux ; mais vraiment le résultat naturel et inévitable de leur être vaincu par le vin. Que tous les hommes soient avertis, surtout les jeunes. La perte de tout ce qui est désirable s'accompagne de la perte de contrôle de l'appétit. Mais le contraste est aussi terrible dans les communautés, les villes et les nations où l'ivresse règne ! A la place de l'industrie, l'indolence l'emporte ; à la place de l'intelligence, l'ignorance abonde ; à la place de l'épargne et du confort, la pauvreté et la misère existent ; à la place de l'honneur et de la vertu, le déshonneur et le vice se déchaînent ; jusqu'à ce que la vie devienne à peine supportable pour celui qui garderait sa « couronne d'orgueil » et préserverait la « glorieuse beauté » de la vraie virilité.

II. LE TERRIBLE POUVOIR DE L'APPETIT. C'est absolument destructeur pour tout l'homme ! C'est un géant qui assujettit complètement son captif. Tout va mal avec un homme lorsqu'il est sous l'emprise d'une boisson forte ! Il ne peut pas marcher comme un homme ; ne peut pas travailler comme un homme; ne peut pas parler comme un homme; ne peut pas penser comme un homme; il n'est pas non plus capable de porter un jugement précis sur des questions de petite ou grande importance. Il foule aux pieds les associations et les obligations les plus sacrées de la vie ; il perd son amour d'époux, de père, de fils ; il brise les cœurs qui s'attachent à lui plus tendrement qu'à rien d'autre au monde ; il devient finalement si lié qu'il lui est pratiquement impossible de se débarrasser de ses chaînes ! Tout cela ne vient pas seulement à ceux qu'on peut appeler les ignorants et naturellement vicieux, mais aux savants et naturellement vertueux.

Les hommes de culture et de raffinement, d'éducation et de position, d'héritages et de conquêtes, de rang et de condition, s'abandonnent aux mêmes indulgences et tombent dans les mêmes abîmes ! Les pères envoient les courants dévorants dans les veines de leurs fils. Les mères mettent au monde des enfants dont les corps fiévreux s'enflamment de feux cachés.

III. LE DEVOIR D'OPPOSITION FERME ET DE GUERRE SANS PEUR CONTRE L'INTEMPERANCE. Nous lisons ici un « reste du peuple », à qui le Seigneur des armées serait pour une « couronne de gloire et pour un diadème de beauté », pour un « esprit de jugement pour celui qui siège en jugement, et pour force à ceux qui tournent la bataille vers la porte. Le sens littéral de ceci est qu'après la chute de l'orgueil des tribus apostates, ceux qui sont restés fidèles à Dieu et à eux-mêmes devraient se glorifier et se réjouir de Jéhovah comme leur principal privilège et honneur.

C'était la prophétie, et elle s'est accomplie avec bonheur. Quand Israël fut finalement ruiné, Juda accéda au pouvoir sous Ézéchias. Il résista à toutes les tentations et rechercha de toutes les manières la réforme de son peuple. Beaucoup ont été empêchés d'être submergés par le vin. Ceux-ci étaient « le résidu du peuple », et à cause d'eux, Dieu a doté les magistrats et les conseillers d'un esprit de discernement et d'équité ; donna aussi courage aux capitaines qui conduisirent leurs troupes de la porte de Jérusalem et forcèrent la guerre jusqu'aux portes de leurs ennemis.

La leçon ici est celle d'une opposition unie et courageuse à l'intempérance et à tout ce qui expose le peuple à ses ravages. Alors que tous les efforts possibles devraient être faits pour réformer ceux qui sont accros à leurs tasses, une attention particulière devrait être portée aux enfants et aux jeunes afin qu'ils puissent être empêchés de prendre l'habitude de boire.

1. La maison ne doit présenter aucune tentation sur cette ligne.

2. Chaque école du dimanche devrait être une société de tempérance, organisée et équipée pour le travail.

3. Les effets physiques de l'intempérance devraient être enseignés dans toutes nos écoles publiques.

4. Les pasteurs, eux aussi, ont un devoir sur cette ligne. ( Justin E. Twitchell )

Samarie

La belle ville de Samarie couronnant une colline basse s'élevant de la vallée est comme une guirlande sur le front des fêtards. La couronne est déjà fanée. ( AB Davidson, LL.D. )

Vaincre avec le vin

Littéralement, "frappé". La consommation d'alcool est comparée à un combat entre le toper et sa boisson, dont ce dernier est victorieux. ( Pr J. Skinner, DD )

"Ivresse sèche."

Les hommes sont ivres, mais pas de vin ; tantôt ils sont ivres de prospérité, de vanité, de mauvaises pensées, de désirs passionnés. Les hommes peuvent être sobres et pourtant ivres. Les hommes peuvent être totalement abstinents de vin, et peuvent pourtant aller directement en enfer. ( J. Parker, DD )

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