Ici, il commence à réprouver une autre faute chez les Corinthiens - un penchant excessif pour les litiges, qui est né de l'avarice. Or, cette réprimande se compose de deux parties. Le premier est qu'en portant leurs différends devant les tribunaux des méchants, ils ont par ce moyen rendu l'évangile méprisable et l'ont exposé à la dérision. La deuxième est que si les chrétiens doivent endurer des blessures avec patience, ils ont infligé des blessures aux autres, plutôt que de se laisser soumettre à des inconvénients. Ainsi, la première partie est particulière: l'autre est générale.

1. Osez n'importe lequel d'entre vous Ceci est la première déclaration - que si quelqu'un a une controverse avec un frère, il doit être décidé devant des juges pieux, et qu'il ne devrait pas être devant ceux qui sont impies. Si la raison est demandée, je l'ai déjà dit, c'est parce que la disgrâce est apportée à l'Évangile, et que le nom de Christ est en quelque sorte présenté aux moqueries des impies. Car les impies, à l'instigation de Satan, sont toujours à l'affût (316) des occasions de trouver occasion de calomnie contre la doctrine de la piété. Maintenant, les croyants, quand ils en font des parties dans leurs disputes, semblent comme s'ils avaient volontairement fourni une poignée pour insulter. Une deuxième raison peut être ajoutée - que nous traitons nos frères avec dédain, lorsque nous les soumettons de notre propre chef aux décisions des incroyants.

Mais ici, on peut objecter: «Comme il appartient au bureau du magistrat, et comme il est particulièrement de son ressort d'administrer la justice à tous et de décider des questions en litige, pourquoi même les incroyants, qui sont dans le bureau des magistrats, ont cette autorité, et, s’ils l’ont, pourquoi sommes-nous empêchés de maintenir nos droits devant leurs tribunaux? Je réponds que Paul ne condamne pas ici ceux qui par nécessité ont une cause devant des juges incrédules, (317) comme lorsqu'une personne est convoquée devant un tribunal; mais ceux qui, de leur propre chef, amènent leurs frères dans cette situation, et les harcèlent, pour ainsi dire, par des incroyants , alors que c'est dans leur pouvoir d'employer un autre remède. Il est donc erroné d'intenter de son propre chef une action en justice contre frères avant non-croyants juges. Si, par contre, vous êtes convoqué devant un tribunal, il n'y a pas de mal à y comparaître et à défendre votre cause.

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