13. Ici, pouvons-nous voir une mauvaise conscience; pour être dépourvus de droit et de raison, ils éclatent dans la tyrannie ouverte, la haine dont ils avaient essayé d'échapper. Par conséquent, il déclare d'abord qu'ils ont été condamnés, qu'il peut sembler qu'ils ont fait la guerre contre Dieu consciemment et volontairement comme des géants. Car ils voient son œuvre manifeste dans l'homme qui a été guéri, et pourtant ils se dressent méchamment contre lui. Dans la mesure où ils savent que Pierre et Jean étaient des hommes sans instruction et ignorants, ils reconnaissent qu'il y avait un peu plus que ce qui appartient à l'homme dans leur audace; par conséquent, ils sont forcés de se demander s'ils le feront ou non. Pourtant, ils éclatent dans une telle impudence, qu'ils craignent de ne pas chercher des moyens tyranniques pour opprimer la vérité. Lorsqu'ils confessent que c'est un signe manifeste, ils s'y condamnent d'une mauvaise conscience. Quand ils disent que cela est connu de tous les hommes, ils déclarent qu'en passant au-dessus de Dieu, ils n'ont de respect que pour les hommes. Car ils trahissent par là leur manque de honte, qu'ils n'auraient pas douté de tourner le dos s'il y avait eu une couleur de déni. Et quand ils demandent ce qu'ils doivent faire, ils font connaître à tous leur méchanceté obstinée. Car ils se seraient soumis à Dieu, à moins qu'une fureur diabolique ne les eût emportés vers un autre but. C'est l'esprit du vertige et de la folie, c'est avec cela que Dieu enivre ses ennemis. Alors, quand ils espèrent peu de temps après qu'ils pourront par des menaces le provoquer, que la même chose n'ira pas plus loin, quoi de plus insensé? Car après avoir mis au silence deux hommes simples, le bras de Dieu sera-t-il brisé?

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