Ici, le Prophète se réfère à une autre histoire; car nous savons que lorsque Josué combattait et que la journée n'était pas assez longue pour tuer les ennemis, la journée se prolongeait selon sa prière, (Josué 10:12.) Il semble en effet d'avoir ordonné avec autorité au soleil de garder son cours: mais il n'y a aucun doute, mais qu'ayant été exaucé quant à sa prière, quand il l'exprima, il commanda le soleil, comme il le fit, par l'impulsion secrète du Saint-Esprit : et nous savons que le soleil ne se serait pas arrêté dans son cours, sauf que la lune aussi était restée. Il doit bien y avoir eu la même action que ces deux sommités.

D'où Habacuc dit que le soleil et lune se tenaient immobiles dans leur habitation ; c'est-à-dire que le soleil se reposa alors pour ainsi dire dans sa demeure. Quand il s’est empressé de suivre son cours, il s’est arrêté pour le bien du peuple de Dieu. Le soleil alors et la lune se tenaient , —Comment? À la lumière de tes flèches, ils marcheront . Certains se réfèrent à la colonne de feu, comme si le Prophète avait dit, que les Israélites marchaient par cette lumière, par laquelle Dieu les a guidés: mais je ne doute pas que cela soit dit du soleil. Toute la phrase est ainsi liée: le soleil et la lune ont marché, non pas depuis le début, mais à la lumière des flèches de Dieu; c'est-à-dire, quand au lieu du commandement de Dieu, que le soleil avait reçu depuis le début comme direction, le soleil avait les flèches de Dieu, qui le guidaient, retardaient sa course ou limitaient la vitesse qu'il avait auparavant. Il y a alors un contraste implicite entre la progression du soleil qu'il avait par nature jusqu'à ce jour, et cette nouvelle direction, quand le soleil était retenu, pour qu'il puisse céder la place aux flèches de Dieu, à l'épée et à la lance. ; car par les flèches et la lance, il ne veut rien dire d'autre que les armes du peuple élu; car nous savons que lorsque ce peuple combattait sous la protection de Dieu, il était armé pour ainsi dire d'en haut. Comme on dit alors de Gédéon: «L'épée de Dieu et de Gédéon»; ainsi aussi en ce lieu, le Prophète appelle quelle que soit l'armure du peuple d'Israël, les flèches de Dieu et sa lance; car ce peuple ne pouvait pas bouger - non, pas la largeur d’un doigt - sans l’ordre de Dieu. Le soleil avait alors l'habitude de considérer l'ordre ordinaire, dont nous lisons dans la Genèse; mais il était alors dirigé dans un autre but: car il considérait les flèches de Dieu volant sur la terre comme un éclair; et il eut égard aux flèches, comme s'il restait étonné et n'osait pas avancer. Pourquoi? car il lui fallait se soumettre à Dieu pendant qu'il faisait la guerre. (60) Nous percevons maintenant combien de gentillesse est incluse dans ces mots.

Il faut donc garder à l'esprit ce à quoi nous avons déjà fait allusion, à savoir qu'en ce lieu il n'y a pas de récit glacial, mais de telles choses sont présentées aux fidèles pour confirmer leur espoir, qu'ils se sentent assurés, que le la puissance de Dieu suffit pour les délivrer; car c'est pour cela qu'il a autrefois fait tant de miracles. Ça suit-

Le soleil et la lune se sont arrêtés dans leur famille de polices habitation:
Par
leur léger tes flèches sont allées à l'étranger;
Par
leur éclat, l'éclair de ta lance.

Pour éviter l'insertion de tant de mots en italique qui ne sont pas dans l'original, je rendrais le verset ainsi -

Le soleil! la lune! - il se tenait - elle est restée stationnaire,
Pour les flèches légères à toi
que est sorti,
Pour l'éclat de l'éclat de ta lance.

Le cas génitif doit souvent être rendu comme un datif, comme dans Jérémie 31:35, [לאור לילה], "pour la lumière de la nuit;" c'est-à-dire «pour la lumière jusqu'à la nuit».

Il y a douze MSS. qui ont "et" [ו], avant "moon:" mais ce n'est pas voulu, le verbe "se tenait" étant au singulier; et il est suivi, comme je le conçois, d'un autre verbe au singulier et au sexe féminin, tandis que «debout» est au masculin, et se réfère à la lune, et le dernier se réfère au soleil; ce qui est parfois féminin, tandis que la lune est toujours masculine. Le verbe [זבל] n'est pas proprement pour demeurer, mais pour continuer fixe, ou pour rester stationnaire. L'ordre dans notre langue serait le suivant:

Le soleil est resté stationnaire, la lune s'est levée.

- Éd.

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