17 Mais la sagesse qui vient d'en haut . Il mentionne maintenant les effets de la sagesse céleste qui sont totalement contraires aux effets antérieurs. Il dit d'abord que c'est pur ; par quel terme il exclut l'hypocrisie et l'ambition. (127) Il, en second lieu, l'appelle pacifique , pour laisser entendre qu'il n'est pas litigieuse. En troisième lieu, il l'appelle gentil ou humain, afin que nous sachions qu'il est loin de cette austérité immodérée qui ne tolère rien chez nos frères. Il l'appelle également doux ou traitable; par quoi il veut dire qu'il diffère largement de l'orgueil et de la malignité. En dernier lieu, il dit qu'elle est pleine de miséricorde , etc., alors que l'hypocrisie est inhumaine et inexorable. Par bons fruits , il se réfère généralement à tous les devoirs que les hommes bienveillants accomplissent envers leurs frères; comme s'il l'avait dit, il est plein de bienveillance. Il s'ensuit qu'ils mentent qui se glorifient de leur cruelle austérité.

Mais s'il avait suffisamment condamné l'hypocrisie, quand il a dit que la sagesse est pure ou sincère; il le rend plus clair en répétant la même chose à la fin. On nous rappelle donc que, pour aucune autre raison, nous ne sommes au-delà de toute mesure moroses ou austères, mais celle-ci, parce que nous nous épargnons trop et sommes complices de nos propres vices.

Mais ce qu'il dit, sans discerner ( sine dijudicatione ,) semble étrange; car l'Esprit de Dieu n'enlève pas la différence entre le bien et le mal; il ne nous rend pas non plus si insensés au point d'être si dépourvus de jugement que de louer le vice et de le considérer comme une vertu. À cela, je réponds que James ici, en discernant ou en distinguant, fait référence à cette enquête trop anxieuse et trop scrupuleuse, telle qu’elle est couramment menée par les hypocrites, qui les paroles et les actions de leurs frères, et leur donner la pire construction. (128)

Il semble y avoir un contraste complet entre les deux types de sagesse. La sagesse d'en haut n'est pas envieuse, mais pure; n'est pas contentieux, mais pacifique; ne crée pas de confusion, mais est patient et conciliant; et au lieu de produire «toute œuvre mauvaise», elle est pleine de miséricorde ou de bienveillance, et des fruits de la bienveillance, n'étant pas censée ou partiale dans le jugement, et ne dissimulant pas, ou agissant de manière malhonnête. Par cette comparaison, nous voyons quelles étaient certaines des choses incluses dans «chaque œuvre perverse»; ils étaient le revers de la miséricorde ou de la bienveillance, et ses fruits, même la censure ou la partialité, et la dissimilation. Et pourtant, ceux qui ont montré toutes ces mauvaises choses pensaient avoir de la sagesse! et même glorifié dedans!

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