DISCOURS : 2369
LA NATURE DE LA VRAIE RELIGION

Jaques 3:17 . La sagesse qui vient d'en haut est d'abord pure, puis paisible, douce et facile à conjurer, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité, et sans hypocrisie .

La RELIGION, comme un arbre, doit être jugée à ses fruits. Ce qui a un goût d'orgueil, de terre-à-terre ou de sensualité n'est pas de Dieu. Son caractère est justement dessiné dans les mots devant nous. Il est,

I. Saint dans sa nature—

La religion, au-dessus de toutes autres choses, a droit au nom de «sagesse» -
[Elle éclaire l'esprit, informe le jugement, règle la vie; et celui qui vit sous son influence, est sage dans l'estimation de Dieu lui-même.]
Étant d'en haut, il ressemble à son divin auteur—
[La religion est un rayon sortant de Dieu la fontaine de lumière; et, comme « en lui il n'y a aucune ténèbres », de même il n'y a rien d'impur dans ce qui découle de lui.

Il peut être mêlé au péché, mais dans sa propre nature, il est « pur » ; et, à mesure qu'il prévaudra, il dissipera les nuages ​​de l'ignorance et du péché. Toute « souillure spirituelle ou charnelle » disparaîtra sûrement devant elle [Note : Matthieu 5:8 ; Actes 15:9 ; 2 Corinthiens 7:1 .]

En conséquence, c'est,

II.

Utile dans sa tendance—

Il nous rend,

1. Agréable dans notre esprit—

[Bien que les hommes diffèrent largement dans leurs tempéraments naturels, pourtant les non régénérés sont, à de nombreuses occasions, querelleurs, féroces, implacables. Mais dès que la religion exerce son influence sur nos esprits, nous mortifions ces humeurs impies et devenons « paisibles, doux et faciles à conjurer ». Désormais, c'est le délice de nos âmes de cultiver et de promouvoir la paix, de maintenir en nous un esprit doux et tranquille, et d'exercer, selon l'occasion, la patience et le pardon envers tous ceux qui nous entourent.]

2. Bienveillant dans notre conduite—

[La compassion et la diligence sont des attributs inséparables de la vraie religion. Le vrai chrétien n'est pas, comme le figuier stérile, couvert des feuilles d'une profession extérieure, mais dépourvu de fruits. Il s'efforce d'abonder en chaque bonne parole et œuvre, et de profiter au maximum des corps et des âmes de ses semblables. Son cœur est "plein" d'amour, et c'est dans l'abondance de son cœur qu'il parle et agit.]
C'est en nous un principe vivant, c'est-à-dire

III.

Uniforme dans ses opérations—

Son prolonge,

1. Aux devoirs sans limitation—

[La grâce de Dieu n'admettra pas de « partialité » dans notre obéissance. Elle nous stimulera à des devoirs difficiles et d'abnégation, ainsi qu'à ceux qui sont plus faciles et plus agréables ; et nous rendra aussi soucieux de faire ce qui est juste envers les étrangers ou les ennemis, qu'envers nos propres amis ou partisans [Note : 1 Timothée 5:21 .]

2. Aux désirs sans réserve—

[La religion pénètre jusqu'au plus profond de l'âme et règle tous nos motifs et principes d'action. La personne dont seule la conduite extérieure est bonne n'est aux yeux de Dieu qu'un « sépulcre blanchi ». L'homme dont le cœur est droit avec Dieu, veillera contre toutes les fins égoïstes et s'efforcera d'agir d'un seul œil à la gloire de son Dieu.]

Déduire—
1.

Comme la religion est injustement condamnée dans le monde !

[Beaucoup considèrent la religion comme destructrice de tout bonheur personnel et social ; mais qu'y a-t-il dans cette représentation de la religion qui mérite un tel caractère ? Que le monde l'appelle folie s'il le veut bien ; mais Dieu en fait la « sagesse ».]

2. Quelle raison les plus pieuses ont-ils de rougir et d'avoir honte !

[Nous ne devons pas estimer notre religion par notre opinion? autant que par notre pratique. Sans aucun doute, nous devons construire sur Christ comme notre seul fondement ; mais nous n'avons aucune preuve d'une union avec lui plus loin que nous n'élevons sur lui cette sainte superstructure. Hélas! quels pauvres constructeurs ont été les meilleurs d'entre nous ; et combien peu de progrès avons-nous fait quand nous en jugeons par cette épreuve !]

3. Quel besoin avons-nous de nous attendre continuellement à notre Dieu dans la prière !

[Cette sagesse est « d'en haut » et peut être dérivée de Dieu seul ; et comment pouvons-nous l'obtenir de lui, sinon dans l'exercice de la prière ? Demandons-le donc à celui qui a promis de le communiquer « libéralement et sans reproche [Note : Jacques Jaques 1:5 .] ».]

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