Jonas raconte ici ce qui avait été brièvement dit auparavant, - qu'il est allé à Ninive selon le commandement de Dieu. Il montre alors avec quelle fidélité il a exécuté le devoir qui lui était imposé et ainsi obéi à la parole de Dieu. C'est pourquoi Jonas vint et commença à entrer dans la ville et à prêcher le premier jour. Cette promptitude prouve clairement à quel point Jonas était devenu docile et à quel point il s'efforçait d'obéir à Dieu en s'acquittant de sa charge: car s'il y avait eu encore une timidité dans son cœur, il aurait inspecté la ville, comme les hommes prudents et timides ont coutume de le faire. , qui se demande quel est l'état du lieu, quelles sont les dispositions du peuple, quel est le plus facile d'accès, quel est le meilleur moyen et où est le moindre danger. Si Jonas avait alors été encore empêtré dans des pensées charnelles, il aurait attendu deux ou trois jours, puis aurait commencé à exercer sa fonction de prophète. Ce qu'il n'a pas fait, mais est entré dans la ville et j'ai pleuré. Nous voyons maintenant combien il était prompt dans son obéissance, qui avait auparavant tenté de passer au-dessus de la mer: il ne prend plus qu'un instant pour respirer, mais il commence à l'entrée même pour témoigner qu'il était venu par obéissance à Dieu.

On voit donc avec quelle emphase ces mots doivent être lus. Le récit est en effet très simple; Jonas n'utilise ici aucun ornement rhétorique, ni ne présente son entrée avec une belle démonstration de mots. Jonas, dit-il, est entré dans la ville Celui qui ne connaît pas bien les Écritures pourrait disons que c'est glacial: mais quand on évalue les circonstances, on voit que cette manière simple de parler possède plus de force et de puissance que toutes les démonstrations d'orateurs.

Il entra alors dans la ville un jour de voyage, et pleura et dit, etc. En disant qu'il a pleuré, il prouve encore une fois le courage de son âme; car il ne s'introduisait pas en privé, comme les hommes ont coutume de le faire, s'avançant prudemment quand les dangers sont appréhendés. Il dit qu'il a pleuré: alors cette liberté montre que Jonas était dépouillé de toute peur, et doté d'une telle hardiesse d'esprit, qu'il s'est élevé au-dessus de tous les obstacles du monde. Et nous devons, en attendant, nous rappeler à quel point son message a dû être détesté: car il ne conduisit pas gentiment les Ninivites à Dieu, mais les menaça de destruction et ne semblait leur avoir donné aucun espoir de pardon. Jonas aurait pu penser que sa voix, comme on dit, devrait revenir à sa propre gorge: «Puis-je dénoncer la ruine de cette ville peuplée, sans être instantanément écrasé? Le premier homme qui me rencontre ne me lapidera-t-il pas à mort? Ainsi Jonas aurait-il pu penser en lui-même. Aucune crainte ne pouvait cependant l'empêcher d'accomplir son devoir de fidèle serviteur, car il avait manifestement été fortifié par le Seigneur. Mais il vaudra mieux rejoindre le verset suivant -

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