C'est pourquoi il ajoute: Je lui ai dit: Pendant de nombreux jours, tu resteras pour moi, et tu ne deviendras pas insensé, et tu ne seras pour personne, c'est-à-dire: «Tu resteras veuve; car c'est pour cette raison que je te retiens encore, pour savoir si tu te repentiras sincèrement. Je ne serais pas en effet trop facile envers toi, de peur de te corrompre par indulgence: je verrai quelle sera ta conduite: tu dois en attendant continuer à être veuve. '' C'était donc la petite faveur de Dieu qui restait pour le peuple, même une sorte de veuvage. Dieu aurait pu, en effet, comme nous l'avons dit, détruire complètement son peuple: mais il atténua sa colère et ne les punit que par l'exil, et en attendant, prouva qu'il n'oublia pas son peuple banni. Bien qu'alors il n'accorde qu'une petite allocation, il ne les prive pas totalement de nourriture, ni ne les laisse périr par le besoin. Ce traitement est alors en réalité mis en évidence par cette représentation, que le Prophète avait demandé à sa femme de rester célibataire.

Il dit: Et je serai aussi pour toi: pourquoi dit-il, Moi aussi? Une femme, déjà jointe à son mari, n'a pas le droit de promettre sa foi à une autre. Alors le Prophète montre qu'Israël était tenu lié par le Seigneur, afin qu'ils ne recherchent pas une autre connexion, car sa foi leur était promise. C'est pourquoi il dit: Je serai aussi pour toi; c'est-à-dire: «Je t'engage ma foi, ou je m'inscris moi-même comme ton mari: mais il faut chercher un autre temps; Je reporte ma faveur et la suspends jusqu’à ce que tu me donnes la preuve de la vraie repentance. »« Moi aussi », dit-il,« je serai pour toi »; c'est-à-dire: «Tu ne seras pas veuve en vain, si tu te plains que du tort t'a été fait, parce que je t'interdis d'épouser quelqu'un d'autre, je me lie aussi à ton tour à toi. entre Dieu et son peuple, afin que le peuple, bien que le veuvage soit plein de chagrins, ne succombe pas encore au chagrin, mais se garde exclusivement pour Dieu, jusqu'au temps de leur pleine et complète délivrance, parce qu'il dit: qu'il restera fidèle à sa promesse. «Je serai alors à toi: même si pour le moment je ne t'admets pas dans l'honneur des femmes, je ne te répudierai pas encore totalement.

Mais comment ce point de vue s'harmonise-t-il avec la première prédiction, selon laquelle Dieu semble avoir divorcé de son peuple? Leur accord peut être facilement expliqué. Le Prophète a en effet dit que le corps du peuple serait aliéné de Dieu: mais ici il ne s'adresse qu'aux fidèles. De peur alors que les esprits de ceux qui étaient guérissables ne se découragent, le Prophète leur présente ce réconfort que j'ai mentionné, - que même s'ils devaient continuer, pour ainsi dire, célibataires, mais le Seigneur resterait, pour ainsi dire, lié à pour ne pas adopter un autre peuple et le rejeter. Mais nous verrons bientôt que cette prédiction concerne en commun les Gentils aussi bien que les Juifs et les Israélites.

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