3. Que te donnera la langue de la tromperie? (50) Le Prophète aggrave la méchanceté de ses ennemis en affirmant qu'ils étaient si méchamment enclins à être poussés à parler mal quand ils ne voyaient aucune chance de tirer un quelconque avantage d'une telle conduite. Il semble cependant exprimer plus que cela, - il semble plus loin à intime, qu'après avoir déversé tout le venin de leurs calomnies, leurs tentatives seront néanmoins vaines et inefficaces. Comme Dieu est le garant de l'innocence de ses serviteurs, David, inspiré par l'espoir de cette vérité, se lève contre eux avec un courage héroïque, comme s'il était sur le point de triompher de toute la foule de ses calomniateurs, (51) leur reprochant de ne rien faire d'autre que de trahir une passion impuissante pour les mauvais discours, que Dieu ferait enfin reculer sur leurs propres têtes. C'est une considération bien adaptée pour apaiser le chagrin de tous les pieux, lorsque leur réputation est injustement blessée par des calomniateurs, que de tels personnages malveillants ne gagnent rien à la fin, car Dieu décevra leur attente.

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