1. Je te glorifierai, ô Jéhovah! Comme David avait été amené, pour ainsi dire, de la tombe à l'air vivifiant, il promet de vanter le nom de Dieu. C'est Dieu qui nous élève de sa propre main quand nous avons été plongés dans un gouffre profond; et c'est pourquoi il est de notre devoir, de notre part, de chanter ses louanges avec nos langues. Par les ennemis qui, dit-il, n'ont pas réussi à se réjouir de lui, nous pouvons comprendre les ennemis nationaux et étrangers. Bien que les personnes méchantes et mal intentionnées le flattent avec une adulation servile, elles entretiennent en même temps une haine secrète contre lui et sont prêtes à l'insulter dès que l'occasion se présente. Dans le deuxième verset, il conclut qu'il a été préservé par la faveur de Dieu, alléguant en preuve de cela, que lorsqu'il était sur le point de mourir, il a adressé ses supplications à Dieu seul, et qu'il a immédiatement senti qu'il n'avait pas fait en vain. Quand Dieu entend nos prières, c'est une preuve qui nous permet de conclure avec certitude qu'il est l'auteur de notre salut et de la délivrance que nous obtenons. Comme le mot hébreu רפא, rapha, signifie guérir, des interprètes ont été amenés, à partir de cette considération, à la limiter à la maladie. Mais comme il est certain, cela signifie parfois restaurer, ou réinstaller, et s'applique d'ailleurs à un autel ou à une maison quand on dit qu'ils sont réparés ou reconstruits, cela peut à juste titre signifier ici toute délivrance. La vie de l'homme est en danger de bien d'autres manières que la simple maladie; et nous savons que c'est une forme de discours qui se produit partout dans les Psaumes, de dire que David a été restauré à la vie chaque fois que le Seigneur l'a délivré de tout danger grave et extrême. Par souci d’amplification, il ajoute aussitôt, Tu as fait sortir mon âme de la tombe Il a estimé qu’il ne pouvait pas exprimer suffisamment en mots l’ampleur de la faveur que Dieu lui avait conférée, à moins qu'il ne comparât les ténèbres de cette époque à une tombe et à une fosse, dans laquelle il avait été forcé de se jeter à la hâte, pour protéger sa vie en se cachant, jusqu'à ce que la flamme de l'insurrection fût éteinte. En tant que restauré à la vie, il proclame donc qu'il avait été merveilleusement délivré de la mort actuelle, comme s'il avait été restauré à la vie après sa mort. Et assurément, il ressort de l'histoire sacrée, à quel point il était complètement accablé de désespoir de tous côtés.

Continue après la publicité
Continue après la publicité