4. méprisez-vous les richesses? etc. Il ne me semble pas, comme certains le pensent, qu'il y ait ici un argument, concluant à deux titres, ( dilemme ,) mais l'anticipation d'une objection: car comme les hypocrites sont communément transportés par la prospérité, comme s'ils avaient mérité la bonté du Seigneur par leurs bonnes actions, et s'endurcissaient ainsi plus dans leur mépris de Dieu, l'apôtre anticipe leur arrogance, et prouve, par un argument tiré d'une raison d'un genre opposé, qu'il n'y a aucune raison pour eux de penser que Dieu, en raison de leur prospérité extérieure, leur est propice, puisque le dessein de sa bienveillance est bien différent, et que est de convertir les pécheurs à lui-même. Là où la crainte de Dieu ne règne pas, la confiance, à cause de la prospérité, est un mépris et une moquerie de sa grande bonté. Il s'ensuit donc qu'un châtiment plus lourd sera infligé à ceux que Dieu a favorisés dans cette vie; parce qu'en plus de leur autre méchanceté, ils ont rejeté l'invitation paternelle de Dieu. Et bien que tous les dons de Dieu soient autant de preuves de sa bonté paternelle, mais comme il a souvent un objectif différent en vue, les impies se félicitent absurdement de leur prospérité, comme s'ils lui étaient chers, alors qu'il soutient avec bonté et générosité leur.

Ne sachant pas que la bonté de Dieu, etc. Car le Seigneur nous montre par sa bonté que c'est lui vers qui nous devons nous tourner, si nous le désirons assurer notre bien-être, et en même temps il renforce notre confiance dans l'attente de la miséricorde. Si nous n’utilisons pas la générosité de Dieu à cette fin, nous en abusons. Mais pourtant, il ne faut pas toujours le considérer sous le même jour; car lorsque le Seigneur traite favorablement ses serviteurs et leur donne des bénédictions terrestres, il leur fait connaître par des symboles de ce genre sa propre bienveillance, et les entraîne en même temps à rechercher la somme et la substance de toutes les bonnes choses en lui seul. : lorsqu'il traite les transgresseurs de sa loi avec la même indulgence, son but est d'adoucir par sa bonté leur perversité; il ne témoigne pas encore qu'il leur est déjà propice, mais au contraire les invite à la repentance. Mais si quelqu'un apporte cette objection - que le Seigneur chante aux sourds tant qu'il ne touche pas intérieurement leur cœur; nous devons répondre - qu'aucune faute ne peut être trouvée dans ce cas sauf avec notre propre dépravation. Mais je préfère rendre le mot que Paul utilise ici, mène , plutôt que invite, pour c'est plus significatif; Je ne le prends cependant pas dans le sens de la conduite, mais de la conduite en quelque sorte par la main.

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