Comme le fruit hâtif avant l’été - Le mot rendu "fruit hâtif" (בכוּרה bikûrâh); en arabe, bokkore; en espagnol, albacore), désigne la «figure primitive». cela mûrit en juin; la figue commune ne mûrit qu'en août. Shaw, dans ses «Voyages», p. 370, dit: «A peine le« boccore »(la figue primitive) s'approche de la perfection au milieu ou à la fin de juin, que le« kermez »ou figue d'été commence à se former, bien qu'il mûrisse rarement avant août, environ à quel moment le même arbre jette fréquemment une troisième récolte, ou la figue d'hiver, comme nous pouvons l'appeler. Il a généralement une forme beaucoup plus longue et un teint plus foncé que le kermez, suspendu et mûr sur l'arbre après la chute des feuilles; et pourvu que l'hiver soit doux et tempéré, il est cueilli comme un délicieux morceau au printemps. »Robinson (George), (« Voyages en Palestine et en Syrie », vol. ip 354), dit:« Le figuier, qui se délecte de un sol rocailleux et desséché, et donc souvent trouvé dans des endroits stériles où rien d'autre ne poussera, est très commun en Palestine et à l'Est. Le fruit est de deux sortes, le «boccore» et le «kermouse». Le boccore noir et blanc, ou figue précoce, est produit en mai; mais la kermouse, ou la figue proprement dite, qui est conservée et exportée en Europe, est rarement mûre avant septembre. »Comparez Osée 9:1. L’expression «avant l’été» signifie avant la chaleur de l’été, lorsque la figue commune était généralement mûre. L'idée ici est la suivante, la figue primitive serait cueillie et mangée avec une grande gourmandise. Ainsi, la ville de Samarie serait saisie et détruite par ses ennemis.

Qui quand celui qui le regarde voit ... - C'est-à-dire que dès qu'il le voit, il le cueille et le mange aussitôt. Il ne le prépare pas pour un usage futur, mais dès qu'il l'a en main, il le dévore. Dès que l'Assyrien verrait la Samarie, il s'y précipiterait et la détruirait. Il était habituel pour les conquérants de conserver les villes qu'ils prenaient à la guerre pour un usage futur, et de les intégrer à la force ou à l'ornement de leur royaume. Mais la Samarie devait être détruite aussitôt. Ses habitants devaient être emportés, et il serait démoli aussi avidement qu'un homme affamé cueille et mange la première figue qui mûrit sur l'arbre.

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