Ils lient de lourds fardeaux ... - Cette phrase est dérivée de la coutume de charger les animaux. La charge ou le fardeau est lié puis déposé sur la bête. Les pharisiens ont donc assigné des fardeaux lourds, ou des préceptes pénibles et lourds, et ont insisté pour que le peuple leur obéisse, bien qu'ils ne prêtent aucune aide. Les «lourds fardeaux» ne se réfèrent pas ici aux traditions et aux coutumes insensées des pharisiens, car Jésus n'ordonnerait pas au peuple de les observer; mais ils signifient clairement les cérémonies et les droits fixés par Moïse, que Pierre dit que «ni eux ni leurs pères n'ont pu supporter», Actes 15:1. Ces rites étaient nombreux, coûteux, exigeant beaucoup de temps, beaucoup de biens et laborieux. Les pharisiens étaient rigides en exigeant que tous les gens paient les impôts, donnent de leurs biens, se conforment à chaque partie de la loi avec la plus grande rigueur, mais ils se livrent eux-mêmes et supportent le moins possible les dépenses et les ennuis; de sorte que, là où ils pourraient l'éviter, ils ne prêteraient pas la moindre aide au peuple dans les peines et les dépenses de ses rites religieux.

Avec un de leurs doigts - Au moindre degré. Ils ne rendront pas la moindre aide.

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