Ce secret ne m'est révélé pour aucune sagesse que j'aie plus que toute autre vivante A savoir, pour mériter une telle découverte, ou me qualifier pour la recevoir. Aucun éloge ne m'est dû à cette occasion. Remarquez, lecteur, qu'il convient à ceux que Dieu a hautement favorisés et honorés d'être humbles et bas à leurs propres yeux ; et de mettre de côté toute opinion sur leur propre sagesse et leur propre dignité, afin que Dieu seul puisse avoir toute la louange de ce qu'ils sont, de ce qu'ils ont et de ce qu'ils font. Mais à cause d'eux qui feront connaître l'interprétation au roiPar égard pour les frères de Daniel et ses compagnons de tribulation, qui par leurs prières l'avaient aidé à obtenir cette découverte, et ainsi on pourrait dire qu'ils en ont fait connaître l'interprétation ; afin que leurs vies fussent épargnées, qu'ils fussent en grâce et qu'ils fussent préférés, et que tout le peuple des Juifs fût mieux en captivité à cause d'eux. C'est le sens des mots, selon la traduction courante ; mais la lecture marginale est considérée par beaucoup comme étant plus agréable au contexte, qui si nous suivons, le sens de la clause est : « Pas pour une quelconque sagesse de ma part, mais pour que le roi connaisse l'interprétation », etc.

« Le roi impie, dit Jérôme, eut un rêve prophétique, que, le saint l'interprétant, Dieu pourrait être glorifié, et les captifs, et ceux qui ont servi Dieu en captivité, pourraient recevoir une grande consolation. Nous lisons la même chose de Pharaon ; non pas que Pharaon et Nabuchodonosor méritaient de voir de telles choses, mais que Joseph et Daniel, les interprétant, pouvaient être préférés à tous les autres. Et, comme Jérôme l'observe par la suite, "Pour que Nabuchodonosor puisse admirer la grâce de l'inspiration divine, il (Daniel) lui a non seulement dit le rêve dont il était favorisé, mais même les pensées secrètes de son cœur avant le rêve."

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