Et ils partirent du mont Hor, par le chemin de la mer Rouge. Houbigant suppose que le mot, que nous rendons la mer Rouge, im-suph, est un mot désignant quelque lieu principal de ce pays ; et ainsi, en conséquence, il le rend, sur l'impossibilité supposée des Israélites de repasser par la mer Rouge. Dans ce voyage, l'âme du peuple était très découragée ; c'est-à-dire rendu agité et impatient par la fatigue ; quand, comme leurs ancêtres, ils se mirent à murmurer contre Dieu et à réfléchir sur Moïse : n'hésitant pas dans leur impatience à proférer les plus grands mensonges ; car il n'y a pas de pain, ni d'eau, disent-ils, ( Nombres 21:5 .) bien qu'ils aient été nourris du pain du ciel et de l'eau du rocher.

Ils ne considéraient pas ce que Dieu leur avait donné comme digne du nom de pain : notre âme a horreur de ce pain léger ; ce pain extrêmement vil et méprisable, comme l'exprime le mot hébreu ; ou, comme le dit la LXX, ce pain vide ; n'ayant aucune substance en elle pour donner une nourriture solide. Voir chap. Nombres 11:6 .

Voir commentaire sur Nombres 21:9

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