J'ai pourtant mis mon roi... Il aurait fallu le rendre, moi même j'ai oint mon roi sur Sion, ou plutôt sur Sion, la montagne de ma sainteté. Nous ne lisons pas que David ait jamais été oint sur le mont Sion ou à Jérusalem, roi d'Israël ; et le sens n'est pas que Dieu avait oint David sur Sion, mais pour être roi et régner à Sion ; parce que David l'avait choisi pour sa résidence, et Dieu pour la demeure de l'arche. Le sens du passage semble être celui-ci : David, probablement, avait quelque intelligence de la nouvelle confédération qui se formait contre lui.

Mais il parle des princes et des nations confédérés avec mépris ; pleinement assurés que leurs projets seraient tous contrecarrés. Comment pouvait-il être ainsi assuré ? Parce que Dieu l'avait oint roi; et, par conséquent, comme ils étaient confédérés contre Dieu et son oint, tous leurs projets devaient finalement aboutir à rien ; et Dieu ne tarderait pas à les en convaincre, en leur parlant dans sa colère, et en leur faisant savoir par les arguments les plus convaincants : moi, même moi, j'ai oint ou établi mon roi sur Sion.

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