Que si tu confesses, etc. — Saint Paul leur avait dit, Romains 10:4 . (dit M. Locke) que la fin de la loi était de les ramener à la vie par la foi en Christ, afin qu'ils puissent être justifiés, et ainsi être sauvés. Pour les convaincre de cela, il tire trois versets du livre de la loi elle-même, déclarant que le chemin de la vie était d'écouter cette parole, qui était prête dans leur bouche et dans leur cœur ; et que par conséquent ils n'avaient aucune raison de rejeter Jésus, le Christ, parce qu'il est mort, a été enlevé au ciel et éloigné d'eux.

Leur loi même leur proposait la vie par quelque chose près d'eux, qui pouvait les conduire à leur Libérateur ; à savoir, par des paroles et des doctrines, qui pourraient toujours être à portée de main, dans leur bouche et dans leur cœur, et ainsi les conduire à Christ ; c'est-à-dire à cette foi en lui que l'Apôtre prêchait. Nous pouvons observer plus loin de ce lieu, que l'attente des Juifs était que le Messie promis serait leur libérateur ; en quoi ils avaient raison : mais ce dont ils s'attendaient à être délivrés à son apparition, c'était le pouvoir et la domination d'ennemis temporels et non spirituels.

Lorsque notre Sauveur est venu, le temps prédit pour sa venue était accompli, et les miracles qu'il a accomplis ont concouru à persuader qu'il était leur Messie ; mais sa naissance obscure et son apparence mesquine ne correspondaient pas aux idées qu'on s'était faites de sa splendeur. Ceci, avec sa prédiction de la destruction de leur temple et de leur état, dressa les dirigeants contre lui et tint le corps des Juifs en suspens jusqu'à sa crucifixion, ce qui les rendit totalement opposés à lui.

Ils abandonnèrent toute pensée d'être délivrés par lui ; il était parti; ils ne le virent plus ; — et il n'était plus douteux pour eux qu'un mort ne pouvait être le Messie ou le libérateur, même de ceux qui croyaient en lui. C'est contre ces préjugés que ce verset et les précédents semblent dirigés ; où saint Paul leur enseigne qu'il n'était pas nécessaire de faire venir le Messie du ciel ou de la tombe et de l'introduire personnellement parmi eux ; car la délivrance qu'il devait opérer pour eux, et le salut qu'il devait procurer, était le salut du péché et de sa condamnation ; et cela devait être obtenu en croyant et en avouant ouvertement qu'il était le Messie leur roi, et qu'il était ressuscité des morts; car par cela ils seraient sauvés, sans sa présence personnelle parmi eux.

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