Dans leur cœur, etc. — C'est la force et l'accent de l'argumentation de l'Apôtre. Il prouve que les Gentils ont une règle d'action ; et où est cette règle ? — Elle est écrite dans leurs cœurs, inscrite sur leurs facultés mentales ; un sens du bien et du mal moral est commun à toute l'humanité ; et un pouvoir secret offert par la grâce divine pour embrasser l'un et éviter l'autre. La dernière clause littéralement rendue est, et leurs raisonnements entre eux, accusant ou bien défendant.

Ces interprètes en général comprennent les rouages ​​de la conscience chez une même personne, accusant alternativement les actions qui sont mauvaises, et justifiant celles qui sont bonnes. Mais ici, il convient d'observer, I. Que κατηγορουντων, accusant, et , se défendre ou répondre pour eux-mêmes, sont des termes médico-légaux et correspondent au demandeur et au défendeur dans le cadre d'une procédure judiciaire.

Or le demandeur et le défendeur supposent une dispute, et sont des corrélats, qui existent ensemble en même temps ; mais dire que le seul principe de conscience forme à lui seul deux parties en litige, l'une accusant, l'autre défendant, est incongru. La conscience est une loi, pas un plaideur, à moins qu'elle ne soit avec un principe différent, la luxure, (dont l'Apôtre ne dit rien ici), mais jamais avec elle-même, ou ses propres réflexions sur la conduite d'une personne.

II. Le copulatif, et, tel qu'il se présente ici, pointe vers une tête distincte; « leur conscience témoignant aussi que l'œuvre de la loi est écrite dans leur cœur ; et leurs raisonnements entre eux, s'accusant ou répondant d'eux-mêmes, témoignant que l'œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs ». C'est la structure et la construction appropriées du grec.

Mais si cette dernière clause s'entend des rouages ​​de la conscience, ce sera une tautologie ; car l'Apôtre doit être supposé dire, leur conscience rendant témoignage, et les travaux de leur conscience, tour à tour accusant ou défendant, rendant témoignage. III. L'expression μεταξυ αλληλων, entre elles, désigne les parties au litige, accusant ou bien défendant ; et qui devraient être ceux-là, sinon les Gentils, les personnes au sujet desquelles l'Apôtre discute ? Le mot 'Αλληλοι, l' un l'autre, toujours, est-il conçu, désigne des parties existant en même temps.

Mais on ne peut supposer qu'il existe à la fois dans la conscience des parties en litige, l'une accusant et l'autre excusant la conduite d'un homme. A qui donc le mot αυτων, leur, dans la clause précédente se réfère-t-il, sinon aux Gentils ? — Et non seulement le sens, mais la même position des mots, nous amène à rapporter αλληλων, les uns aux autres, au même antécédent : car les mots sont dans cet ordre, leurs consciences en témoignent, et leur entre-un-autre- débats [témoigner].

IV. Le mot grec λογιζω signifie compter, raisonner, débattre ; (voir Marc 11:31 . 2 Corinthiens 10:5 ; 2 Corinthiens 10:18 .); agréablement où le mot original λογισμων, dans le présent passage, aurait dû être rendu, — leurs raisonnements, débats, disputes les uns avec les autres, quand une partie était demanderesse, et l'autre défenderesse.

Cela prouve qu'ils avaient tous deux, et savaient qu'ils avaient, une loi ou une règle d'action parmi eux : car comme le demandeur et le défendeur se supposent nécessairement l'un l'autre, de même ils supposent nécessairement une loi, déterminant certaines actions comme vraies, justes et bonnes ; d'autres comme fausses, injustes et mauvaises : car s'il n'y avait pas de différence d'actions, il ne pourrait y avoir aucune accusation de mal, ni défense de bien. L'Apôtre dit, accusant ou bien répondant pour eux-mêmes ; parce que l'un ou l'autre de ceux-ci est suffisant à son dessein : soit qu'ils accusent les autres de tort, soit qu'ils se défendent comme ayant raison, (celle qui des parties avait réellement raison ou tort) a prouvé qu'ils avaient une loi parmi eux, -une loi écrite dans leurs cœurs

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