C'est donc de la foi, afin que ce soit par grâce... Par faveur. Ici, il faut bien remarquer que la foi et la faveur s'infèrent mutuellement et nécessairement ; car la grâce ou la faveur de Dieu dans sa propre nature exige la foi en nous, et la foi de notre part dans sa propre nature suppose la grâce ou la faveur de Dieu. Si une bénédiction est le don gratuit de Dieu afin d'influencer notre humeur et notre comportement, alors dans la nature même des choses, il est nécessaire que nous soyons sensibles à cette bénédiction et persuadés de la grâce de Dieu qui l'accorde ; sinon, il n'est pas possible que nous l'améliorions.

D'un autre côté, si la foi en la bonté ou en la faveur de Dieu, en ce qui concerne toute bénédiction, est le principe de nos espérances et actions religieuses, alors il s'ensuit que la bénédiction n'est pas due en stricte justice, ou sur le pied de la loi. ; mais que c'est le don gratuit de la bonté divine. Si la promesse faite à Abraham, faisant de lui et de sa postérité les héritiers ou premiers-nés du monde, est de foi de notre part, alors est-ce par faveur de la part de Dieu ; et c'est de la foi que ce soit par faveur.

La faveur, étant la simple bonne volonté du donateur, est libre et ouverte à tous ceux qu'il choisit pour en faire les objets : et la sagesse divine a nommé la foi pour être la condition de cette promesse, parce que la foi, ou une persuasion du la vérité de la promesse, est de notre côté le principe le plus simple ; portant une correspondance exacte à la grâce ou à la faveur, et allant aussi loin que cela peut s'étendre ; afin que les heureux effets de cette promesse puissent s'étendre au loin, englober la plus grande étendue et être limités par aucune condition, mais ce qui est simplement nécessaire dans la nature des choses.

Voir Bengelius et Calmet. M. Locke observe, que la construction grammaticale au début de ce verset ne semble pas beaucoup favoriser l' héritage, comme le mot à fournir, ( donc l'héritage est de la foi, ) parce qu'il ne se produit pas dans les versets précédents ; mais celui qui observe la manière d'écrire de saint Paul, qui regarde plus les choses que les formes de parler, sera convaincu qu'il suffit qu'il mentionne les héritiers, Romains 4:13 . Et le fait qu'il parle ici d' héritage est mis Galates 3:18 de doute par Galates 3:18 .

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