Comment allons-nous, nous qui sommes morts, etc. — L'objection que les esprits charnels sont naturellement enclins à faire contre la justification par la grâce gratuite de Dieu, par le mérite infini de Christ, ne doit pas être répondue en admettant que notre propre justice doit être jointe en partie avec le sien pour nous justifier ; car, dans cette supposition, il n'y aurait pas de place pour l'objection, et l'assertion serait contraire à toute l'analogie de la foi.

Mais il faut y répondre en montrant, comme le fait l'Apôtre, l'indispensable nécessité de la sainteté personnelle chez ceux qui sont justifiés, et le lien inséparable qui est établi, par l'ordination de Dieu dans l'Évangile, entre ces choses, sans les mélanger. ensemble, ou confondant l'un avec l'autre. Tandis qu'ainsi nous, à l'exemple de l'Apôtre, adhérons strictement aux doctrines de la grâce, et protégeons de cette manière contre les abus, nous pouvons être convaincus que notre doctrine est la même, et répond pleinement à la même objection avec la sienne : nous gardons ces deux points en vue, dans nos relations avec Dieu, et marchant en nouveauté de vie devant lui, nous n'avons pas à craindre une fausse couche sur notre chemin vers le ciel.

La réponse de l'Apôtre est : Non, en aucun cas : ce serait l'abus le plus vil de cette vérité la plus attachante et la plus confortable, et directement contraire à sa nature et à son dessein sacrés. Car, bien que nous ne puissions être justifiés par aucune de nos propres œuvres ; mais comment pouvons-nous, nous qui professons et sommes obligés de mourir au péché, et qui sommes réellement mortifiés dans nos affections pour lui, comme du pire des maux, si nous sommes des croyants sincères ; comment, dis-je, en toute cohérence avec notre état et notre caractère, et avec un sens du devoir et de la gratitude ; ou avec quelle conscience, espérance ou paix, tels que nous sommes, pouvons-nous continuer dans la voie du péché, ou nous permettre de pratiquer une iniquité connue ? Il est monstrueusement absurde de le supposer.

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